3 - 8 Octobre 2016
Voilà, les parents ont rangé leurs clics et leurs clacs (et une partie des nôtres aussi...), et après un petit bisous à Evita nous les accompagnons au bus qui les ramène à l'aéroport. Un peu dans la précipitation, et finalement c'est tant mieux, pas trop le temps pour les larmes d'au revoir (quoi que, même en retard j'y arrive...).
Nous déménageons et partons dans le quartier de Palermo, plus populaire mais en cours de gentrification (avec son lot de petits cafés "concept", de boutiques de déco tendance, de bars jazzy et toute la faune qui va avec). Pour passer le temps et pour coller à l'image du quartier, Benjamin va se faire tatouer le bras ("mais ça fait un peu mal quand même !").
Nous passons donc quelques jours ici, Benjamin un cellophane sur le bras et moi mi-malade mi-cafardeuse, avant de partir pour Mendoza, diamétralement opposée à Buenos Aires, de l'autre côté de la frontière face à Santiago du Chili, avant d'entamer la descente vers la Patagonie.
Bien sûr, l'avion est exclu en raison du prix, nous optons donc pour l'option bus, comme souvent. Très confortable et avec service à bord ce qui est appréciable (pas besoin de se nourrir de chips pendant 15h...), avec en bonus les petites animations pour faire passer le temps !
Uniquement pour vous faire rigoler, car sur le coup on n'a pas trop aimé : en partant pour la gare (donc vous imaginez bien nos gros sacs et tous les petits à côté...), on sent quelque chose nous tomber dessus. Une dame nous interpelle pour nous dire qu'il y a quelque chose sur nos sacs. En vrai baroudeurs, on ne nous la fait pas, on connaît bien cette technique : quelqu'un vous arrête dans la rue pour vous faire constater une tache sur vos affaires, et en profite pour vous voler vos sacs. On ne s'arrête donc pas, mais la dame insiste, tant pis nous continuons. Au bout de quelques secondes, on sent tout de même une odeur bizarre et à bien y réfléchir, on se souvient qu'un pigeon est passé juste au dessus, pile entre nous deux... Donc non, nous n'avons pas échappé à des voleurs de touristes grâce à notre ruse, nous avons juste été la cible d'un pigeon très mal intentionné mais fin tireur...juste avant les 15h de trajet...