Puerto Williams : à quelques pas du Cap Horn

8 - 12 Novembre 2016

 

Après une courte traversée en provenance d'Ushuaïa, nous accostons à Puerto Navarino, de l'autre côté du canal de Beagle. Cela sera notre ultime traversée de la frontière Argentine/Chili. Une navette nous amène ensuite à Puerto Williams, revendiquant le statut de ville la plus australe du monde (bien qu'il existe un tout petit village un peu plus au sud : Puerto Toro).

Nous sommes dans la province de l'Antarctique chilien. Nous n'irons pas plus au sud, au "vrai" Cap Horn, que l'on peut aller explorer en bateau.

Arrivés à Puerto Williams, il nous faut trouver un logement, ce qui n'est pas chose facile ici. L'offre est très limitée et déjà bien occupée ! Nous finissons par trouver une petite pension, juste à côté de l'embarcadère du ferry que nous prendrons pour remonter jusqu'à Punta Arenas.

C'est ici que nous rencontrons José, qui, malgré ses dents en vrac, ses cheveux hirsutes et son sourire figé lui donnant une tête de psychopathe, est plutôt sympathique. Quand il n'est pas de l'autre côté de la rue en train de décharger les bateaux de pêche remplis d'araignées de mer, il est devant sa télé à regarder des feuilletons à l'eau de rose en fumant des clopes. Le logement est donc sommaire, et par chance nous n'avons pas brulé vif dans notre sommeil (l'unique moyen de se réchauffer la nuit étant des sur-matelas chauffants électriques...). Cerise sur le gâteau, juste en face se trouve un super petit café (avec le wifi !).

Le village est une base navale, et de nombreux militaires vivent ici. Le port de plaisance de Micalvi est également une source d'activité économique. D'ici, une famille française propose des excursions vers l'Antarctique en voilier.

Arrivée à Puerto Navarino

Sous un ciel digne d'Harry Potter

Notre refuge

La plupart de ces araignées de mer (centollas) est destinée à l'exportation. La pêche intensive pose question sur le plan écologique dans le canal de Beagle...

José (au milieu)

Les habitations militaires

Vue sur Puerto Williams

José à gauche, qui a tondu ses cheveux, et nos deux autres colocataires

Comment s'est-on retrouvé au spectacle de l'école ?

Le kiff ultime : une énorme araignée fraichement préparée et déjà toute décortiquée !

Au fond : les dientes de Navarino

Le port de plaisance de Micalvi

Une tête de loup, ou de lama ?

Ça souffle !

Pas sûr qu'elle soit encore debout à l'heure qu'il est !

Cecilia, la gérante de la pension

Un dernier adieu à nos copines !

Notre ferry est prêt : après près d'un mois à descendre, nous commençons à remonter la Patagonie, cette fois ci par la voie maritime !