Bogotá

2 - 9 Mai 2016

Bogotá est une ville teeeeeeentaculaire. Dix millions d'habitants. Et un gros problème de transports...

On arrive après un trajet en bus de 19h depuis Santa Marta. Premier bon point : il fait froid, on ressort les manteaux ! Deuxième bon point : le quartier dans lequel nous logeons est très agréable, avec un parc pour courir pour les uns, et plein de bon restos à proximité pour les autres :)

Bon ensuite ça se gâte... On allume l'ordinateur et... c'est le drame...

Oh ooooh...

Du coup, on devait passer 3 jours ici, mais on en passera 7, le temps de faire réparer tout ça.

A une petite heure de Bogotá, nous allons visiter la Cathédrale de sel, à Zipaquirá. Il s'agit en fait à la base d'énormes mines de sel, où ils ont construit une cathédrale souterraine pour pouvoir faire visiter quelque chose aux touristes et les faire payer bien cher (ouhhh la mauvaise langue...). Bon on n'a pas fait tout ce trajet pour rien, on y va quand même !

Finalement, c'est plutôt pas mal, et en plus il y a des petits passages secrets...

Zipaquirá

La cathédrale...

...du sel...

Les passages secrets, on aime bien

Le lendemain nous grimpons au Montserrate, une colline qui domine Bogotá et dont la vue est, forcément, très impressionnante. Pour le reste ça n'a pas beaucoup d'intérêt.

Enfin nous visitons le quartier historique de La Candelaria, ce qui est sûrement la plus belle partie de Bogotá, mais, comme à Medellín, la moins sûre.

Le palais de justice, assiégé en 1985 par des guerilleros du M-19, résultat : une centaine de morts dont 11 juges (mais dont on ne connaît pas bien la responsabilité de l'armée régulière...) et oups ! tous les dossiers concernant Pablo Escobar partis en fumée...

On se cultive un peu aussi, on va au Museo del Oro et au musée Botero :

"Moi je vais me prendre un petit bain, tiens !"

"Bouh !"

 

Bon, donc comme je vous disais, Bogotá souffre d'un gros problème de transports. Le traffic est inextricable, et les transports en commun ne font qu'empirer les choses. Il n'existe pas de métro, mais un système de bus, le TransMilenio, sensé "faire office de...". Le système est tellement compliqué, et tellement saturé qu'il ne parvient pas à soulager le traffic monstre qui règne ici. Les voies réservées aux bus se retrouvent tout aussi congestionnées que les voies pour voitures.. Pour se rendre à l'endroit voulu, il faut s'accrocher, avoir un bac +10, être solide sur ses jambes, et surtout, être patient. Je ne vous cache pas que quand on met 45 min juste pour essayer de comprendre dans quel bus il faut monter, puis 45 autres minutes pour trouver le bon endroit...la patience a pu parfois nous faire défaut ! Avec des noms de lignes telles que B27, J53, H46..., des bus qui ne s'arrêtent pas à l'endroit indiqué, un système de station particulièrement mal foutu (imaginez que dans le métro, dans une même station, plusieurs lignes s'y arrêtent) : rentrer dans le bon bus devient une épreuve de force car les gens devant vous ne bougent pas, ils attendent la ligne d'après ! Et si c'est à votre tour d'être devant mais que la mauvaise ligne passe, les locaux, eux, savent comment faire pour passer coûte que coûte... 

 

Aujourd'hui, c'est jour férié !