Colombia

À la poursuite du diamant vert

9 - 12 Mai 2016

Ça y est : l'ordinateur est réparé, les lessives sont faites, on sent bon, on est reposé... Il est donc temps de partir vers cette destination mi-fascinante mi-inquiétante qu'est l'Amazonie ! 

Le survol en avion est déjà une entrée en matière époustouflante : la jungle à perte de vue, sillonée des multiples bras de l'Amazone...

Ça c'est un p'tit bras

Nous arrivons donc à Leticia, ville à l'extrême sud de la Colombie, aux trois frontières (Colombie, Brésil, Pérou). Nous partons directement avec Wynva, notre guide, pour Puerto Nariño, village sur l'Amazone. Ce sera notre base pour les trois prochains jours.

Le bateau que nous prenons sert aux touristes, mais aussi et surtout aux populations locales : sur le trajet, nous desservirons plusieurs petits villages au bord du fleuve (des passagers, et aussi des vivres et des écrans plats...).

Lola, la mascotte de Puerto Nariño...

...pas très commode...

Dès notre arrivée, nous ne chômons pas : visite de Puerto Nariño, avec escale au mirador pour la vue, cours de danse typique de l'Amazonas (la danse du "dauphin amoureux", un moment d'anthologie de la danse, qui nous a valu pas mal de fous rires...mon grand regret est de n'avoir pas filmé Benjamin qui dansait avec sa petite rame...), puis après le dîner : randonnée dans la jungle de nuit.

Une grenouille vénéneuse

Un scorpion, on dirait qu'il est énorme mais en fait il est pas plus de 5 cm

Une autre grenouille vénéneuse (il paraît que celle là est encore pire...)

On a aussi vu des tarentules, mais elles se sont cachées le temps de sortir l'appareil (les mauviettes...).

Le lendemain, randonnée dans la jungle, où, le jour, on voit d'autres animaux et toutes sortes de végétaux extraordinaires.

Les aiguilles sont utilisées par les indigènes pour extraire le venin des grenouilles et en faire des armes

Un serpent (c'est moi qui l'ai trouvé !)

Petite pause dans le hamac après le déjeûner...

La Ceiba, le plus grand arbre de l'Amazonas. Selon la légende, il est le fondateur du fleuve Amazone et abrite la Kurupira, un démon de la jungle.

Le soir : petit bain pour se rafraîchir ! Il ne s'agit en fait pas de l'Amazone, mais de "lacs" paisibles, en marge du fleuve. L'eau n'est d'ailleurs pas de la même couleur : marron pour l'Amazone, et noire pour les "lacs". Avant que l'on se jette à l'eau, Wynva nous assure que les anacondas sont très rares et que les piranhas se trouvent un peu plus loin...

 

Faire une bombe dans l'Amazone :

ça, c'est..

fait !

Les deux derniers jours sont nos préférés : nous découvrons la selva inundada (la jungle innondée), par opposition à la terra firme, que nous avons visité auparavant.

Celle-ci est bien plus chargée de mystères, et (lorsque le moteur du bâteau s'arrête), tous les bruits de la jungle deviennent omniprésents, sans même le bruit de nos pas pour les dissimuler. On y voit d'autres animaux : beaucoup d'oiseaux (des aigrettes, des aigles, des canards, des martins pêcheurs, des colibris, des toucans, des perroquets...), des paresseux, des dauphins gris et roses (ces derniers, les bufeos, sont sources de nombreuses légendes).

On peut voir les différents niveau qu'a atteint l'Amazone : la première marque (la plus claire) c'était 15 jours avant notre venue ; la plus foncée, beaucoup plus haute, c'était il y a 2 ans, où le niveau était vraiment très élevé.

A l'attaque !

Le dernier soir, nous allons dormir chez des indigènes à Tarapoto, au bord du lac du même nom. Nous n'aurons pas de contact avec eux, et pas non plus trop le temps de voir comment ils vivent... En tous cas, point de gens en pagne avec des tatouages guerriers et des pics dans le nez... juste un petit village ticuna (une des communauté indigène), où les gens semblent vivre tout à fait normalement. Nous sommes quand même accompagnés de Rambo, taciturne mais sympathique, pour aller observer les caïmans la nuit...

On mélange pas les torchons et les serviettes : les eaux de l'Amazone et du lac non plus !

Un dernier petit bain avec les dauphins (et les moustiques) au coucher du soleil

En voilà une enfin ! Il y avait aussi plein de petits serpents par ici...

Nous partons donc avec Wynva et Rambo pour observer les caïmans. Rambo est réputé pour sa capacité à voir les animaux. En effet, du bateau il promène sa lampe torche sur le rivage (qui est bien à 30 - 40 m), et fait un petit signe lumineux à Wynva pour qu'il se dirige vers l'endroit qu'il a repéré. Il se penche dans l'eau et en ressort un bébé caïman... Impressionnant ! (on est content de n'avoir trouvé qu'un bébé, les caïmans adultes peuvent mesurer jusqu'à 8m...).

Bogotá

2 - 9 Mai 2016

Bogotá est une ville teeeeeeentaculaire. Dix millions d'habitants. Et un gros problème de transports...

On arrive après un trajet en bus de 19h depuis Santa Marta. Premier bon point : il fait froid, on ressort les manteaux ! Deuxième bon point : le quartier dans lequel nous logeons est très agréable, avec un parc pour courir pour les uns, et plein de bon restos à proximité pour les autres :)

Bon ensuite ça se gâte... On allume l'ordinateur et... c'est le drame...

Oh ooooh...

Du coup, on devait passer 3 jours ici, mais on en passera 7, le temps de faire réparer tout ça.

A une petite heure de Bogotá, nous allons visiter la Cathédrale de sel, à Zipaquirá. Il s'agit en fait à la base d'énormes mines de sel, où ils ont construit une cathédrale souterraine pour pouvoir faire visiter quelque chose aux touristes et les faire payer bien cher (ouhhh la mauvaise langue...). Bon on n'a pas fait tout ce trajet pour rien, on y va quand même !

Finalement, c'est plutôt pas mal, et en plus il y a des petits passages secrets...

Zipaquirá

La cathédrale...

...du sel...

Les passages secrets, on aime bien

Le lendemain nous grimpons au Montserrate, une colline qui domine Bogotá et dont la vue est, forcément, très impressionnante. Pour le reste ça n'a pas beaucoup d'intérêt.

Enfin nous visitons le quartier historique de La Candelaria, ce qui est sûrement la plus belle partie de Bogotá, mais, comme à Medellín, la moins sûre.

Le palais de justice, assiégé en 1985 par des guerilleros du M-19, résultat : une centaine de morts dont 11 juges (mais dont on ne connaît pas bien la responsabilité de l'armée régulière...) et oups ! tous les dossiers concernant Pablo Escobar partis en fumée...

On se cultive un peu aussi, on va au Museo del Oro et au musée Botero :

"Moi je vais me prendre un petit bain, tiens !"

"Bouh !"

 

Bon, donc comme je vous disais, Bogotá souffre d'un gros problème de transports. Le traffic est inextricable, et les transports en commun ne font qu'empirer les choses. Il n'existe pas de métro, mais un système de bus, le TransMilenio, sensé "faire office de...". Le système est tellement compliqué, et tellement saturé qu'il ne parvient pas à soulager le traffic monstre qui règne ici. Les voies réservées aux bus se retrouvent tout aussi congestionnées que les voies pour voitures.. Pour se rendre à l'endroit voulu, il faut s'accrocher, avoir un bac +10, être solide sur ses jambes, et surtout, être patient. Je ne vous cache pas que quand on met 45 min juste pour essayer de comprendre dans quel bus il faut monter, puis 45 autres minutes pour trouver le bon endroit...la patience a pu parfois nous faire défaut ! Avec des noms de lignes telles que B27, J53, H46..., des bus qui ne s'arrêtent pas à l'endroit indiqué, un système de station particulièrement mal foutu (imaginez que dans le métro, dans une même station, plusieurs lignes s'y arrêtent) : rentrer dans le bon bus devient une épreuve de force car les gens devant vous ne bougent pas, ils attendent la ligne d'après ! Et si c'est à votre tour d'être devant mais que la mauvaise ligne passe, les locaux, eux, savent comment faire pour passer coûte que coûte... 

 

Aujourd'hui, c'est jour férié !

La Guajira

29 Avril - 1 Mai 2016

Pour se rendre dans le désert de La Guajira, il faut le vouloir. Impossible de s'y rendre par ses propres moyens, il faut donc trouver un tour avec une agence. Mais étant en basse saison, les départs ne se font pas tous les jours, et de plus nous voulons aller jusqu'à Punta Gallinas, tout au nord, ce qui est d'autant moins fréquent.

 

Le trajet durera environ 7h depuis Santa Marta jusqu'à Cabo de la Vela. Nous retrouvons nos compagnons de route (2 colombiennes et 2 argentines, plus Toby, notre guide) à Riohacha, et passons par Uribia, capitale indigène de la Colombie et dernière ville avant le désert, où nous faisons le plein d'essence. Cela consiste à demander à des mecs au bord de la route de remplir le réservoir en aspirant l'essence de contre-bande vénézuélienne grâce à un tuyau. Nous faisons aussi le plein de confiseries et de gâteaux (non ça n'est pas pour moi, j'entends d'ici les mauvaises langues...), pour payer les "péages" tout au long de la route. Nous aurions préféré ramener de l'eau potable (en grande pénurie dans cette région), plutôt que le diabète mais Toby préfère prendre les confiseries... Les "péages" en question consisteront en une corde tendue entre deux arbres ou tenue par des gamins de tous âges, il peut y avoir 5/6 en quelques mètres, tenus par des dizaines d'enfants. Sur la route pendant ces quelques jours, nous croisons quelques bâtiments scolaires, mais pas sûre qu'ils soient utilisés par beaucoup d'enfants... Un léger sentiment de malaise vis à vis de ces gamins, en tous cas d'un point de vue européen...

La Guajira est peuplée d'indigènes, les Wayuu, qui ont la particularité d'avoir les nationalités colombiennes et vénézuélienne, le territoire étant partagé entre les deux pays. Ils vivent dans des rancherias, minuscules hameaux familiaux éparpillés dans le désert.

Salinas de Manaure

A partir d'Uribia, au fur et à mesure la route se transforme en piste sablonneuse, nous arrivons à Cabo de la Vela en début d'après-midi.  Nous grimpons au Pilón de Azúcar, qui domine une baie au sable ocre et à la mer émeraude. Ensuite, nous retrouvons nos pénates et passons notre première nuit en chinchorro (les hamacs colombiens), sur la plage. 

Cabo de la Vela, un spot réputé pour le kite-surf

Nos pénates

Des copains au réveil

El Pilón de Azúcar

Le lendemain, direction Punta Gallinas (le pin sur la carte), le point le plus au nord de l'Amérique du Sud. Si les routes étaient difficiles la veille, là nous passons à un tout autre niveau, qui nous fait regretter les mini-bus sans amortisseurs... Le sable, les passages périlleux dans la boue, les nids de poules... on ne peut définitivement pas se passer d'un 4x4 ici. Pendant 5h, nous traversons donc la Alta Guajira jusqu'aux dunes de Taroa, qui cachent une plage somptueuse. Ensuite, nous partons admirer le coucher du soleil au phare de Punta Gallinas, LE point le plus au nord du continent. Pour y accéder, nous empruntons une ancienne piste d'atterrissage secrète utilisée par Pablo Escobar dans les années 80. On peut encore voir les cratères laissés par les bombardements de l'armée colombienne pour la détruire. Nous passons à nouveau la nuit dans un chinchorro, qui s'avère plutôt confortable ! 

"Snowpiercer"...

... le train qui transporte du charbon, semble infini : 120 wagons !

Ça, c'est la route de luxe

Les petits points roses sont des flamants roses

A la conquête de l'ombre dans les dunes de Taroa

Le Faro de Punta Gallinas, l'exact point le plus au nord de l'Amérique du Sud

Le dernier jour, le retour se fait non-stop de Punta Gallinas à Uribia, ce qui prend à peu près 6h, dans les conditions décrites plus haut, et avec, ne l'oublions pas, deux colombiennes dans la voiture, donc la musique qui va avec... Dur, dur !

La Guajira est un territoire inhospitalier : entre les 40° à l'extérieur, les routes quasi-inexistantes, les déchets plastiques qui traînent partout (dans le guide ils suggèrent que le symbole de cette région devrait être un sac plastique accroché à un buisson...) et le caractère sommaire des structures, cela en fait une région surréelle. Les paysages que nous avons traversé, contrairement à ce que j'avais imaginé avant, étaient infiniment variés, et sont parmi les plus extraordinaires que je n'ai jamais vus. Des grandes étendues de sable doré, aux petits canyons, aux champs de cactus et arbustes desséchés, en passant par des dunes gigantesques, les lagunes turquoises ou des collines lunaires, tout cela baigné de la mer émeraude. Inoubliable ! (On remercie de tout coeur l'inventeur de la voiture climatisée qui a rendu tout cela possible...)

Cartagena de Indias

22 - 25 Avril 2016

De Salento, nous partons pour Cartagena de Indias. Après le pire trajet en avion de ma vie (j’espère), où j’ai essayé de dire au revoir à chacun d’entre vous dans ma tête (désolée si j’en ai oublié certains…), nous arrivons enfin sur la terre ferme.

C’est ici que Charlotte et Carmen nous rejoignent, la petite famille est au complet !

Tous ce qu’on nous a dit sur Cartagena était donc vrai : quand tu arrives, tu as envie de repartir tellement il y fait chaud et humide, mais c’est absolument magnifique : une des plus belles villes que nous ayons visitée. De quoi permettre à la créativité de Benjamin de s’exprimer (mais après faut trier les photos…) !

Freya et Alex, un couple d'allemands que nous avions rencontré à Salento

Ari, un américain...du Colorado !

 
 
 
 

Partie de foot sur la place du quartier de Getsemani

 
 
 
 

Photo prise en cachette, parce que sinon c'est payant et nous, on a un budget serré...

 
 
 
 

Castillo de San Felipe de Barajas, énorme forteresse dite "imprenable" construite par les espagnols au XVIe siècle

 

Collection printemps - été 2016...

 
 
 
 
 
 

La Zona Cafetera

19 - 22 Avril 2016

Après un séjour express à Medellín pour Dante, incluant cumbia, pisco sour et guayabo... 

 

Première leçon de bachata avec Nataly pour Dante, en sortant de l'avion !

 

...nous partons pour Salento, dans la Zona Cafetera. Un trajet de 7h dans un mini-bus dont les amortisseurs devraient être révisés, et dans lequel on se sent comme des petites patates sautées. La soirée arrosée de la veille n’aidant pas, nous sommes bien contents d’arriver et décidons que le trajet retour se fera en avion…

Salento est donc un village de montagne de la zone cafetière, qui produit une grosse partie du café colombien, et qui part dans sa quasi totalité à l’exportation. La zona cafetera est un mélange d’Irlande, d’Auvergne et de Normandie, avec des palmiers en plus. Maravilloso !

Arrivée à notre auberge, pas mal !

La vue le matin en se levant...

 

La Valle de cocora, plantée de palmiers à cire, l'arbre national de Colombie :

Des palmiers de profil...

Des palmiers du dessous...

Des palmiers dans les nuages...

Ah, celui-là on l'avait pas encore eu...

A Salento, nous tombons par hasard sur Li et Xuan, le couple de chinois/canadiens que nous avions rencontré à Guatapé. Faut croire que notre circuit n'est pas très original...

Li : "On va faire la pause, comme les chinois !"

 

Les taxis sont tous des Jeeps datant de la seconde guerre mondiale

 

Le dernier jour, nous visitons une des fermes qui produit le café, avec Li et Xuan :

 

On cueille...

 

On passe à la petite machine pour enlever l'enveloppe...

On sèche...

On trie...

On grille...

On moud...

On infuse...

On boit !

Bye Bye Medellín !

19 Avril 2016

Ça y est, nous quittons définitivement Medellín, même si on n’exclut pas d’y repasser quelques jours en septembre…

On quitte cette ville et ces amis la gorge un peu serrée, mais on ne va pas se plaindre : c’est pour partir explorer le continent !

Dernier resto, avec Laureano et ses collègues

Laureano, Elena, Nataly et Marco

Le matin du départ ! 😢

"Notre" rue

Le chien des voisins n'a pas bougé pendant 6 semaines...

La Colombie et le sport

Mars - Avril 2016

Après une petite semaine de soins intensifs pour l'ordi, nous allons essayer de rattraper un peu le retard !

Partout où nous sommes allés en Colombie, et en particulier à Medellín où se trouve le plus grand complexe sportif d’Amérique du Sud (il paraît), les salles de sport et structures en plein air pullulent. Celles-ci sont bondées de 5h à 8h du matin, après il fait trop chaud ! Pas de bol, moi à 5h du matin, je dors…et quand je dors, pas de sport !

Des appareils de sport en plein air, il y en a partout en Colombie

"Notre" salle de sport

Complexe sportif Atanasio Girardot au bout de notre rue

 

La Cicleada

Amigos #2

Mars - Avril 2016

 

Vous avez cru qu’on s’était fait encore plein de copains ? Ah bah non, c’est les mêmes, mais de plus près !

Zack, après un passage raté chez le coiffeur

 
 

Marco, au billard

 
 

Milena, à la Comuna 13

 

Nataly, sur la Setenta

 

Yhanet, à la cabalgata

 

Yhanet est la copine de Marco. Quand on est arrivé à Medellín, cela ne faisait que 15 jours qu'ils s'étaient rencontrés, et pourtant on aurait dit qu'ils se connaissaient déjà depuis des lustres. Elle était chef cuistot et a beaucoup voyagé en Amérique du Sud, mais elle est rentrée l'année dernière à Medellín pour aider sa fille à s'occuper de son fils Emiliano. Elle a souvent des théories médicales très personnelles, et toujours une anecdote à raconter. Nous savions quand elle était dans la maison par son rire et la bonne odeur qui sortait de la cuisine !

 

 

Il y en a quand même un ou deux que vous ne connaissez pas encore...

Laureano

Il est andalou et a travaillé pendant 3 ans à Medellín en tant qu'ingénieur sur le tramway. Nous n'avons commencé à le connaître que vers la fin de notre séjour, même si nous vivions dans la même maison... La fin de notre séjour fût également la fin du sien en Colombie : il a décidé de prendre une année sabbatique, de retourner en Espagne, voudrait devenir "auto-suffisant" et acheter une vieille Mercedes break. Il peut parler de sujets aussi variés que le commerce équitable, l'écologie, la psychologie des couleurs, la cuisine péruvienne et Laura Pausini (dont il chante les chansons avec ferveur).

Paul

C'est le copain de Nataly et gère la maison avec elle. Il est écossais et vit en Colombie depuis plusieurs années. Au plus grand bonheur de Benjamin, il suit le foot européen... il a donc bien fallu que je me mette à la bière !

German

Nous l'avons rencontré à la Comuna 13. Comme son nom ne l'indique pas, il est colombien et étudie l'anglais. Il participe aux classes et fait aussi des séances de lecture en anglais.

La Cabalgata

16 Avril 2016

Quand Marco et Yhanet nous proposent une balade à cheval, on se dit que c'est l'occas' de voir si c'est comme pour le vélo : ça s'oublie pas. Nataly et Paul en sont aussi ainsi que deux autres amis de Marco et Yhanet.

Nous partons donc dans un bus scolaire loué pour l'occasion et après un déjeûner tous les huit, nous rejoignons le centre équestre à Rionegro (à environ 45 min de Medellín). Finalement, notre groupe sera rejoint par quatre jeunes américains et des minettes colombiennes, déjà un peu éméchés avant de partir. Je dis déjà parce que la balade inclus une bouteille d'aguardiente (leur boisson nationale, une sorte de pastis) par personne... Bon ça va, on a une réduction parce que nous on n'en veut pas ! (au final Benjamin en récupérera quand même une des américains..)

Nous voilà donc partis pour une balade de 3h avec des gros lourds bourrés, au son de la cumbia à fond les ballons (quoi que l'on fasse comme activité, les colombiens emmènent des enceintes pour diffuser de la musique)... Bon, c'était bien parce qu'on était avec nos copains et que c'était marrant de remonter à cheval, mais sans l'alcool, la musique et les beaufs ça aurait été mieux !

Blasés...

Guatapé

11 Avril 2016

Nous partons pour la journée visiter Guatapé, un village typique antioqueño entouré de lacs, à 2h de Medellín.

Juste avant le village, nous grimpons à La Piedra, un gigantesque monolithe posé là et qui offre une vue magnifique.

Après tous ces escaliers, nous partons pour Guatapé, à 10 min de route. En Colombie, il n'y a pas de petit profit : après négociation, un colectivo (sorte de taxi très répandu mais non officiel) accepte de nous transporter pour le prix du bus. Le prix étant par personne, nous nous retrouvons donc un peu tassés à 6 dans la petite voiture, avec deux chinois vivant à Montréal (Li et Xuan) et une allemande. Sur ce, le bus arrive...

Nous arrivons à Guatapé (déposés tout de même un peu avant la station de police par le chauffeur), où nous nous baladons toute l'après-midi dans les innombrables ruelles, dont les maisons bariolées sont toutes décorées de bas reliefs plus ou moins kitschs.

 
 

La nourriture colombienne n'étant pas la meilleure du monde, on se fait un bon petit indien...

 
 
 
 

Des gros pépères

Un gros pépère

 
 

San Andrés y Providencia

2 - 7 Avril 2016

 

La préparation de ce voyage dans le voyage n'a pas été simple. Nous avions initialement prévu d'y aller le weekend de Pâques, ce qui est bien sûr une très mauvaise idée, surtout dans les pays hispanophones où la Semana Santa est vraiment sacrée. Après avoir pris nos billets d'avion, nous nous sommes donc rendu compte que ni l'avion ni le bâteau pour aller de San Andrés à Providencia n'étaient disponibles, et accessoirement que tous les logements étaient également pris...

Il a donc fallu changer les billets, ce que nous avons fait non sans mal (cf Les petites aventures du quotidien #1). Et nous voilà partis pour les Caraïbes, la première fois pour nous deux !

 
 

En arrivant à San Andrés, on regrette le climat "frais" de Medellín : 35°C, 90% d'humidité. Nos corps de normands ne sont pas habitués, et nous sommes bien contents, même si c'est ni écolo ni aventurier, d'avoir la clim à l'hôtel... Le soleil caribéen est féroce, même Benjamin en fera les frais. Tant pis pour le look, j'adopte celui d'une touriste japonaise plutôt que celui des tropiques (de toutes façons Clémence m'a toujours dit que la peau blanche reviendrait à la mode un jour, je m'y accroche depuis 15 ans...).

Ici, tout est différent : le climat bien sûr, mais aussi le rythme de vie, la couleur des peaux, le coût de la vie, la langue (un mélange d'anglais et d'espagnol)... On a l'impression d'être dans un autre pays. Nous ne restons qu'une seule nuit à San Andrés, nous ne voyons que la petite ville, plutôt moche, mais on peut quand même admirer la couleur de l'eau et prendre quelques petits bains !

On trouve partout de quoi faire des cocktails à base de rhum...

...à manger...

...et ceux qui en ont profité !

Nous aussi on aime bien se lever "un petit peu tôt"

Nous après quelques jours...

 
 
 

Le lendemain, nous partons pour Providencia, une toute petite île isolée à 90 km au nord de San Andrés, bordée par un récif corallien, et qui ne compte que 5000 habitants. Pour y aller on a le choix entre un vol de 20 min dans un avion de 20 places ou une traversée de 3h en bâteau. Je prends sur moi et on décide de gagner du temps en prenant l'avion.

 
 

L'avion et tout son contenu

 

On débarque donc à Providencia, et là on se prend un peu pour les personnages de Lost, les monstres et les morts en moins... Il fait un peu plus frais et moins humide ici, c'est beaucoup plus respirable ! Il n'y a qu'une seule route qui fait le tour de l'île. En scooter (désolée Maman, c'était ça ou une voiturette de golf pour se déplacer, et on n'avait pas envie d'avoir l'air de deux vieux gâteux), ça prend une trentaine de minutes pour faire tout le tour. Nous logeons chez Doris et Cesar, qui étaient parfaits, dans une belle maison en bois, à 10 minutes à pied de la plus belle plage de l'île, la Playa Manzanillo. Bon après ça se passe de commentaire, tellement c'était beau, et nos super masques/tubas n'auront pas été emmenés pour rien (petite pensée pour Delphine et pour mes supers collègues) !

 
 

Playa Manzanillo

Fresh coconut !

 

Santa Catalina, minuscule île au nord de Providencia que l'on rejoint à pied par un pont en bois :

 
 

Coucou !

 

El Pico, le point culminant de l'île : on l'atteint après une petite randonnée de 4 km (aux aurores)...sans guide (oulala les oufs !).

On se sent observé

Game of Thrones

Un copain trouvé en chemin (Toby)

Vue sur Santa Catalina

Vue sur la barrière de corail

 
 
 

Le Cayo Cangrejo (Crab Cay) est un petit îlot près du récif que l'on atteint en kayak : paradisiaque !