Brasil

Du foot, de la samba et des copains ! ♫

15 - 17 Juin 2016

 

Le foot, ça a du bon. Après un petit tour au Parque Lage, nous rejoignons le bar d'un club de futsal à Botafogo (tenu par des français) pour regarder le match de l'équipe de France. Forcément, il n'y a quasiment que des français ici (peu d'albanais venus supporter leur équipe...). C'est ici que nous rencontrons nos compagnons de boisson pour les deux prochains jours : Mélissa et Baptiste. 

Le Parque Lage, au pied du Corcovado

 

Ils sont parisiens, et voudraient s'installer à Rio, mais leurs projets ne se sont pas déroulés tout à fait comme prévu et obtenir un visa brésilien semble assez compliqué (et cher). Du coup ils rentrent en France à peu près en même temps que nous quittons le Brésil.

Nous ne pouvons pas quitter Rio sans aller voir une Roda de samba, un concert de samba où les musiciens s'installent au milieu, et les gens chantent et dansent autour. Pour notre première soirée samba, nous nous rendons au Circo Voador, une salle de concert en plein air très connue ici. Nous sommes fascinés par ces cariocas qui connaissent toutes les chansons par coeur, et qui dansent tous ensemble vieux et jeunes, exubérants ou discrets.

Pour la deuxième, qui sera aussi notre dernière soirée au Brésil, nous allons à la Pedra do Sal avec Mélissa et Baptiste, après un apéro "chez nous", à Santa Teresa. La Pedra do Sal est un site au centre ville de Rio, où tous les lundis et vendredis, des groupes de samba jouent gratuitement, dans la rue. Probablement notre meilleure soirée brésilienne !

Santa Teresa

15 - 18 Juin 2016

 

Il s'avère qu'Axel, le guide français que nous avons rencontré, tient une auberge dans une favela à côté de Santa Teresa, un des plus vieux quartiers de Rio. Nous décidons de changer un peu de notre quartier de Botafogo pour la fin de notre séjour.

Santa Teresa est situé sur une colline et est, à mon sens, le plus beau quartier de Rio. De vieilles demeures anciennement luxueuses et désormais en décrépitude, des vues extraordinaires sur la ville et un parc avec un bâtiment incroyable. Ajouter à cela le bondihno (le vieux tramway jaune) pour la petite touche folklorique, des cafés et des petites boutiques... 

Pour monter à Santa Teresa, on peut prendre les célèbres escaliers Selarón

Il a fallu faire un montage, impossible de prendre une photo sans une tête de gringo pour venir la parasiter !

Parque das Ruínas

Notre nouveau chez-nous : La Casa 48, avec roof-top et jacuzzi s'il-vous-plaît ! (enfin c'est plutôt une grosse baignoire...)

Avant les caïpirinhas....

...après les caïpirinhas...

Vidigal et les deux frères

1 Juin 2016

 

Romain, un ami de Benjamin, nous met en contact avec Axel, un français qui est guide à Rio. Avec lui et accompagnés de quelques autres français, nous montons donc aux Dos Hermanos (les deux frères), une colline qui surplombe Rio. Pour arriver en haut, il faut traverser la favela de Vidigal.

Les favelas sont les quartiers les plus pauvres de Rio, construits sur des terrains dont personne ne voulait car trop pentus et donc difficiles d'accès et difficiles à construire. Les gens se sont établis dans ces zones, dès lors qu'ils ont construits leur maison, le terrain leur appartient. Les autorités ne viendront jamais demander de titre de propriété ici. 

Leur localisation est donc particulière : perchées sur les collines entourant Rio, et donc avec une vue imprenable sur la ville ; et en plus, en particulier pour Vidigal, très proche du quartier le plus riche de Rio, Leblon et de sa plage.

Il s'agit d'une favela "pacifiée", c'est-à-dire que la police y est présente depuis plusieurs années suite à un grand programme politique visant à réduire la criminalité dans ces quartiers pauvres. Il s'agit en fait d'un équilibre entre les traffiquants et la police, les premiers réglant leurs affaires entre eux et laissant la population et les touristes en dehors. Vidigal fait donc partie de ces favelas dans lesquelles le programme a plutôt bien fonctionné, et tend même à devenir un quartier hipster où les expatriés viennent s'installer et où les hôtels commencent à voir le jour.  

Le problème, c'est que ce programme de "pacification" coûte cher, et avait été lancé avant que l'économie brésilienne ne sombre complètement. Les policiers, désormais payés au lance-pierre et leurs locaux disparaissant, commencent donc à déserter, laissant le traffic reprendre de l'ampleur...

La vue sur Leblon depuis Vidigal, avec le Sheraton au premier plan...

Rocinha, de l'autre côté de la colline, la plus grande favela du Brésil, compte plus de 70 000 habitants. 

Les plages de Leblon et d'Ipanema

Leblon et Ipanema, avec la lagune derrière

Axel

La visite des copains

4 - 5 Juin 2016

 

Zach ayant trouvé une "solution" brésilienne à ses déboires sentimentaux, c'est l'occasion de venir nous rendre une petite visite.

La "solution" en question s'appelle Grazie et elle est très sympa ! La langue commune est l'espagnol (nous ne parlons pas brésilien et elle ne parle pas anglais), ce qui nous permet de nous rafraichir un peu les idées.

Le premier jour, après avoir visité le vieux (et beau) quartier de Santa Teresa (mais nous y reviendrons), nous prenons le ferry pour Niterói, une petite ville en face de Rio. Bon clairement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, le seul intérêt c'est l'architecture des quelques bâtiments imaginés par Oscar Niemeyer, omniprésent à Rio, dont le musée d'art contemporain (en plus, il est fermé...). Le soir c'est soirée ciné à l'appartement, Zach ne connaissait pas le Cinquième Elément, sacrilège !

La escadaria Selarón, du nom de l'artiste chilien qui a décoré ces escaliers de mosaïques du monde entier.

Le musée d'art contemporain de Niterói

Le deuxième jour, Grazie nous rejoint et nous louons une voiture pour découvrir la Costa Verde, au sud de Rio. Bon, le weekend est mal choisi puisqu'il fait un temps pourri, mais tant pis, il y a toujours les caïpirinhas pour nous consoler...

La photo des débilous sur un mouton en ciment... (spéciale dédicace aux Coutel)

Plage de Grumari

Barra de Guaratiba

Vue depuis la pedra do telégrafico

 

Grazie repart à São Paulo et le lendemain avec Zach, nous allons au Museu do Amanhã (le Musée de Demain). Le musée, tout neuf, est impressionnant de l'extérieur comme de l'intérieur. Il est consacré à la science et à l'écologie. On est bien obligé de s'instruire quand il pleut...

Praias do Rio

27 mai - 17 Juin 2016

 

A Rio, tout est question de plage et de ses habitants : surfers, volleyeurs, footballers, vieux et jeunes, pauvres et riches. Tous se retrouvent sur la plage, pour regarder ou s'exhiber. Le culte du corps à son paroxysme. Pas étonnant que les cliniques de chirurgie esthétique poussent comme des champignons ici...

Les plages les plus impressionnantes et les plus connues sont celles de Copacabana et d'Ipanema (longues de 5 km chacune), mais la ville en est en fait parsemée, et des plus petites comme la praia Vermelha offrent une ambiance complètement différente.

Copacabana

Peu d'enthousiasme pour les JO à venir ici. On se doute qu'avec le climat politique du moment, les brésiliens ont autre chose à penser. De plus, la coupe du monde de 2014 a laissé un goût amer ici, puisqu'elle a couté extrêmement cher et que les brésiliens en payent toujours le prix (et tout ça pour même pas la gagner...). Les transports sont en cours d'amélioration, mais même s'ils ont l'air de s'activer un peu plus pour les JO, d'après les habitués cela fait des années que le métro devrait être terminé mais il en est loin. A Copacabana, l'arène de volley est en train d'être construite. A part ça, quelques magasins officiels où ils vendent des mascottes hideuses pour à peine un demi bras, et c'est à peu près tout...

Enfin ça c'était avant le gel des travaux pour "irrégularité administrative"...

 

Ipanema et Leblon, de l'autre côté de Copacabana, sont les quartiers les plus chics de Rio. Mais sur la plage, les gamins des favelas côtoient la jeunesse dorée carioca.

Ipanema

Ipanema et Leblon (dans la continuité), avec tout au fond la colline des Dos Hermanos et la favela de Vidigal

 

La praia Vermelha est une belle petite plage au pied du pain de sucre, point de départ pour y monter. 

A cidade maravilhosa

27 mai - 17 juin 2016

 

Oui, bon, on s'est peut-être un peu endormi sur nos lauriers depuis 3 semaines, et on n'a aucune excuse puisque nous n'avons pas tellement vadrouillé... Ce mea culpa étant fait, nous pouvons vous parler de Rio de Janeiro, modestement surnommée La Ville Merveilleuse.

C'est vrai qu'elle a tout pour plaire : des plages de rêve, des montagnes majestueuses, la jungle à portée de main, des points de vue magnifiques, un climat idéal (enfin, n'oublions pas qu'il est idéal pour nous car ici, maintenant, c'est l'hiver ; en été c'est autre chose...), et des gens beaux et gentils. Benjamin a tout de suite accroché, moi je ne sais pas trop pourquoi ça m'a pris plus de temps, mais cette ville a effectivement quelque chose de spécial...

Juste un petit mot sur le climat :  leur hiver en gros c'est nos étés normands. Il fait à peu près 25°, et oui, le soir ça descend à bien...20°. Bon... mais les cariocas (les habitants de Rio) n'avaient jamais vu un hiver aussi froid, et des manifestations en plein air (en particulier un petit concert sur la plage) ont même été annulées pour des températures trop basses...

 

Rio est une ville tarabiscotée : cela ajoute à son charme et atténue son immensité (pas comme à Bogotá par exemple). Il faut sans cesse prendre un tunnel, contourner une baie ou escalader une colline pour se rendre là où nous voulons. 

Nous logeons dans le quartier résidentiel de Botafogo, qui est assez central, dans un appartement de 400 m2 rien que pour nous deux car les autres chambres ne sont pas louées... le grand luxe ! On a même la vue sur le Cristo Redentor de l'étage (oui, parce que c'est un duplex...). Avec tout ça, on reprend une petite routine : courses, pâtes carbo et film du dimanche soir ! J'ai même été courir 2/3 fois avec Benjamin, c'est dire !

 

Première étape donc : Décathlon. Le Brésil étant le seul pays d'Amérique du Sud à en avoir, on va pas se priver d'une petite après-midi "Tourville-la-rivière"...

Après la chasse au saumon, la chasse au cheeseburger (mais avec un sac à dos Quechua tout neuf) !

 

Après ce moment nostalgie, revenons à Botafogo ! Le quartier n'est pas spécialement beau, mais la plage n'est pas loin et la longue promenade qui la longe est bien agréable. Nous ne sommes pas loin non plus du quartier un peu plus chic de Urca, au pied du Pão de Açúcar et au bord d'une petite marina, idéal pour admirer le coucher du soleil en buvant une bière. 

L'arrivée du marathon

Il y a comme un point commun entre ces 3 photos...

 

Urca

La fameuse petite bière à Urca

 

On comprend un peu mieux la structure de la ville en grimpant sur l'un des points de vue qu'offrent les nombreuses collines de la ville, dont les deux plus connues : le Corcovado et le Pão de Açúcar

Oup oup oup, il s'agit pas de dire des conneries là...

...compris ???

Vue sur le pain de sucre et Botafogo, Copacabana se trouve derrière la colline à droite. C'est bon vous comprenez ? Non bah c'était pas garanti à 100% non plus...

 

La première fois, raté : des nuages partout...

On voit quand même de gauche à droite : Copacabana, la petite Praia Vermelha et Botafogo

La deuxième fois attention ça bastonne un peu plus (et en plus on y est monté à pied) !

Lençois et la Chapada Diamantina

Nous restons deux jours de plus pour aller voir d'autres curiosités de la région et profiter de la petite ville de Lençois, qui ma foi est bien agréable. On apprend aussi par hasard que la flamme olympique passe dans la ville pendant que nous y sommes ! Pas de bol, nous l'avons ratée, probablement de quelques minutes et de quelques mètres...

Pour ces deux jours, nous sommes cette fois accompagnés d'Enrique, un argentin qui vit au Brésil depuis plusieurs années. En 20 minutes il nous en aura dit plus que Jorge en 3 jours...

Cherchez pas la flamme les gars, elle est déjà partie !

Une fanfare ?? Où ça ?

Une fanfare ?? Où ça ?

Benjamin de dos

Il y a quelques manifestations de ce genre un peu partout au Brésil mais globalement, les gens ont plutôt l'air résignés par ce qu'il se passe ici...


On part donc pour le poço encantado et le poço azul, deux grands puits remplis d'une eau bleue électrique, en raison de sa teneur en magnésium. Nous n'avions jamais vu une eau si transparente ! Nous sommes accompagnés de trois (très) jeunes anglais, un allemand et deux américains.

Il paraît que je n'avais pas mis assez de photos de moi avec une tête de gogole...

Le poço encantado

Le poço azul

Marco, Sam, Isaac et Tobias après 10h de bus à coté des toilettes


Le deuxième jour, nous allons visiter le poço do diablo, les grottes de Lapa Doce et de Pratinha et enfin la fin de l'après-midi au Pai Inacio, un des plateau les plus fameux de la Chapada Diamantina, pour admirer le coucher du soleil.

Le poço do Diablo

De loin c'est mignon, mais de près ils ont une petite tête toute moche

La gruta de Lapa Doce

La gruta de Pratinha

Vue depuis le morro do Pai Inacio

Une petite bête sauvage est cachée sur cette photo

Une grosse bête sauvage n'est pas cachée sur cette photo

Matthew et Kate

Enrique

Oui, on aime bien les photos de coucher de soleil, ça fait toujours son petit effet...

Vale do Pati

20 - 24 Mai 2016

A la sortie du bus de nuit entre Salvador et Lençois, nous attaquons un trek de 3 jours pour découvrir la Vale do Pati, dans le parc national de la Chapada Diamantina. Nous sommes accompagnés de Jorge, notre guide...taciturne.

 

Nous passons les nuits dans un petit hameau au milieu de la vallée. Le soleil se couche vers 17h, le dîner est servi à 18h30 et il n'y a pas d'électricité dans la chambre...autant vous dire qu'on ne s'est jamais couché aussi tôt, mais ceci dit, avec les 20 kilomètres dans les jambes, on ne met pas longtemps à s'endormir !

Finalement, Benjamin aime bien les chats

La petite pause après la montée, quasiment de l'escalade...

Le petit doigt en l'air en toutes circonstances

"Jorge-la-tchatche", sosie de Lord Baelish, mais en muet

En route pour le Brésil

Nous décidons d'aller à Manaus, au Brésil, en bateau depuis Tabatinga (la ville est mitoyenne de Leticia, mais se trouve au Brésil). Deux options : soit le bateau lent, qui met 4 jours ; soit le bateau rapide, qui met 30 heures. Nous avons été tenté de prendre le bateau lent, mais cela impliquait : 3 nuits en hamac, les moustiques, la chaleur et peu d'intérêt au niveau des paysages puisque c'est toujours le même, sans pouvoir observer d'animaux. On décide donc de prendre le bateau rapide, ce qui nous laisse tout de même 30h pour profiter du voyage...

On se rend tout de suite compte que finalement, on parlait vachement bien espagnol !

 

Lever de soleil depuis le bateau !

 

Arrivée à Manaus

Teatro Amazonas, à Manaus

Manaus n'est qu'un étape, la ville ne casse pas trois pattes à un canard ! De là, nous partons pour Salvador de Bahia, pour trouver un peu plus de fraîcheur !

La ville est magnifique et le climat idéal ! Nous posons nos bagages dans le quartier de Pelourinho, le centre historique, pendant quelques jours le temps d'organiser la suite...