La route des haciendas et la Ruta Puuc

9 Juillet 2016

 

Entre Merida et Campeche, nous suivons en bons touristes les recommandations "hors des sentiers battus" du Lonely Planet...

Cela vaut effectivement le coup car la route des haciendas, comme son nom l'indique, passe par plusieurs belles haciendas en ruines (les haciendas Kochol, Santo et Granada). Ces haciendas étaient d'immenses propriétés, comportant la maison (enfin, plutôt le manoir) du propriétaire, et les usines d'henequen, une plante dont ils utilisaient les fibres pour faire des textiles. Tout ça on l'a appris grâce à notre guide improvisé, qui nous a ouvert les portes de l'une d'entre elles. Je vous avoue que pendant tout le temps de la visite, je me disais "Heineken, Heineken, mais pourquoi ils sont venus jusqu'ici ??". Ça, c'était mon petit moment de gloire...

Notre "guide", dont le nom nous a malheureusement échappé...

 

Après ce petit interlude, nous reprenons la route Puuc, qui parcours...des ruines mayas ! Il y a ici de plus petits temples moins connus, et qui, en plus d'être aussi très beaux, ont l'avantage de n'attirer que très peu de touristes. Au temple de Labna, nous serons même les seuls ! (en même temps qui veut sortir par cette chaleur ?).

Vous avez vu comme on vit dangereusement ?

Le Yucatán de l'intérieur

5 - 11 Juillet 2016

 

 

Le Yucatán , souvent réduit à Cancún est en fait composé de 3 régions : le Quinta Roo (avec la riviera maya), le Yucatán (autour de Merida) et le Campeche (autour de la ville du même nom). Finie pour nous donc, la mer des caraïbes : nous partons sur les routes de l'intérieur, où les temples mayas, les villes coloniales, les papillons et les cenotes pullulent. L'ambiance est radicalement différente ici, et ça n'est pas pour nous déplaire !


La première étape se fait à Valladolid, jolie ville coloniale et point de départ pour aller visiter le Chichen Itza, un des plus importants site maya du Yucatán. Une des particularités du Yucatán est la présence de cenotes, sortes d'énormes grottes dont le toit s'est effondré et qui donne accès à la fraicheur de piscines souterraines cristallines, bienvenues dans la chaleur étouffante de la région. Certains étaient également considérés comme sacrés par les mayas.

Cenote Samula

Le Chichen Itza :

Le Cenote Sagrado


Nous continuons la route jusqu'à Izamal, petite ville dont tous les bâtiments sont jaunes. Une des seules de la péninsule à avoir conservé les vestiges de ses deux influences majeures, puisqu'on peut voir au sein de la ville plusieurs temples mayas, bien qu'ils soient moins visibles que l'énorme monastère franciscain qui trône sur la place principale.


La prochaine étape se trouve à Mérida, la plus grande ville de la péninsule du Yucatán. 


La dernière halte avant de quitter le Yucatán se fait à Campeche, encore une ville coloniale très agréable, mais où malheureusement se déroulera le drame de la finale de l'Euro...

Cancún et la riviera maya

2 - 5 Juillet 2016

 

On ne s'attend pas une grosse surprise en arrivant à Cancún, et la ville est conforme à ce que l'on s'imagine : c'est moche. On sera tout de même stupéfaits par l'enchaînement ininterrompu d'hôtels tous plus énormes les uns que les autres sur toute la côte au sud de la ville (soit sur des centaines de kilomètres...).

Ça, c'est l'effet Cancún !

Pour échapper un peu à Cancún, nous passons 2 jours sur la petite île d'Isla Mujeres, en face de la ville, bien sûr ultra touristique également, mais tout de même un peu plus vivable (l'accès à la plage n'est pas réservé aux hôtels, youhou !). L'île est également réputée pour ses sites de plongée avec les requins-baleines, le plus gros poisson du monde. Malheureusement, les prix pratiqués sont un peu prohibitifs...

Playa Norte

On n'est pas beaux là dans notre voiturette de golf ?

On est ravis d'avoir connu Cancún, mais on décide tout de même de s'extirper de ce paradis touristique, pour aller découvrir la non moins touristique Tulum. L'intérêt principal de Tulum est le temple maya qui s'y trouve, surplombant la mer des caraïbes.

Un nid de tortue de mer

Un instant de reflexion... pour déterminer le chemin le plus court pour rentrer à la voiture climatisée

Et voilà, c'est fini pour nous la mer des caraïbes !

El Chepe

1 Juillet 2016

 

Après avoir rejoint le continent au port de Los Mochis, nous embarquons pour une journée de train à bord du Chepe (Chihuahua - Pacifico), reliant Los Mochis à Chihuahua. Près de 700 km en 16h, à travers la Barranca del Cobre, superbe canyon du nord-ouest du Mexique.

 

Pause déjeuner

Pas le temps de profiter de la "splendeur" de Chihuahua, nous repartons dès le lendemain en avion pour Cancún, dans le Yucatán.

Plages, cactus et gros pick-ups

23 - 29 Juin 2016

 

Après México, où il faisait plutôt frais, nous retrouvons la chaleur en Basse-Californie. Ça ne nous avait pas spécialement manqué...

Nous arrivons à La Paz, et louons une voiture pour aller parcourir les routes au milieu du désert. Nous partons d'abord pour Loreto, à 6h de route au nord. La route traverse des champs de cactus, des canyons rocailleux, des plaines arides, et pour finir, des montagnes somptueuses. Tout cela avec la perspective des interminables routes toutes droites, c'est superbe ! La route est aussi quasiment désertique, mais lorsque l'on croise une voiture, dans 90 % des cas, c'est un gros pick-up. 

T'as vu Maman, j'ai mis ma ceinture !

Un pipi, une prière et c'est reparti !

Loreto est une petite ville plutôt mignonne, familiale, avec une place ombragée cerclée de vieux bâtiments coloniaux et un malecón (promenade de bord de mer) tranquillou. En se baladant aux alentours, nous passons par Puerto Escondido (littéralement : le port caché), il est tellement escondido que personne n'y habite... Un lieu très étrange, avec des rues, des lampadaires, et une marina avec des bâteaux. Mais pas de maisons, et rien qui n'indique de travaux de construction. Cette partie de la côte est partiellement épargnée du bétonnage par la création d'un parc national. Aux alentours de Loreto, nous montons jusqu'à une ancienne mission jésuite : la Misión San Javier, dans la montagne. La route pour y aller est au moins aussi belle que le bâtiment lui-même. On se croirait dans Lucky Luke, sauf qu'à la place de Jolly Jumper, on a une Chevrolet Aveo (oui, on a été surclassés !).

La "petite place ombragée" de Loreto

Le malecón et un pick-up

Clic clac, merci Kodak

On n'a jamais dit que la mention "parc national" protégeait contre les golfs et les villages vacances...

Si vous avez de bons yeux (Simon et Maud vous pouvez oublier), vous pourrez voir un pélican

Ne cherchez plus, toutes les vieilles coccinelles sont au Mexique !

Misión San Javier

Après Loreto, nous redescendons vers San Jose del Cabo, tout à fait au sud de la péninsule. Sur la route, nous passons pas Todos Santos, une petite ville charmante, et regrettons de ne pas y être restés pour la nuit. Parce que arrivés à San Jose del Cabo...changement d'ambiance ! Bon, j'avoue que je n'ai pas bien choisi l'hôtel et nous nous retrouvons en périphérie de la ville au bord d'une route nationale, dans un immense bâtiment, ça casse un peu le charme (le centre-ville était plutôt joli par ailleurs).

Todos Santos

Mais il n'y a pas que ce mauvais choix qui nous déçoit. Los Cabos (Cabo San Lucas à l'ouest et San Jose del Cabo à l'est), c'est un peu le Disneyland des touristes. Absolument toute la côte sud est défigurée par des hôtels énormes et des golfs (ce qui, dans cette région désertique, nous montre bien ce qu'ils pensent de l'écologie ici...), et les constructions consacrées au tourisme de masse pullulent. La route rejoignant les deux villes s'appellent le Tourist Corridor (en anglais dans le texte), ça en dit long... Le summum se trouve quand même à Cabo San Lucas, qui n'est autre qu'un amoncellement d'hôtels et de centre commerciaux.

Nous trouvons tout de même une petite pépite, épargnée (partiellement) à nouveau par la création d'un parc national : Cabo Pulmo. Il faut le vouloir pour s'y rendre (2h de route puis 30 min de piste), mais la route vaut le détour et la plage est magnifique. Par contre, là encore, même s'il n'y a plus ces énormes hôtels, la majeure partie des maisons sont là pour les touristes.

Sur la route pour Cabo Pulmo

Après avoir découvert cette région où les gros américains (et leurs chaînes de fast-food) se sont donné rendez-vous, nous remontons à La Paz. Une ville plutôt agréable, là encore très nettement tournée vers le tourisme, mais dans une moindre mesure.

Plage d'El Tecolote

Vue sur la Isla Espíritu Santo

Sur le ferry pour rejoindre le continent depuis la péninsule 

México... Méxiiiiiiiiiiiicooooooo

18 - 23 Juin 2016

 

Je ne sais pas si vous entendez Luis Mariano dès qu'on dit "México", moi oui. Ceci étant dit, nous voilà donc arrivés au Mexique, avec plein de stéréotypes dans la tête : des gros mariachis à moustache qui mangent des tacos. Bon bah c'est pas tout à fait vrai !

Nous habitons chez Pablo, Julia (qui est française) et Hugo (le chien) qui vivent en colocation dans le quartier de La Condesa, un quartier assez huppé et très agréable. C'est agréable mais pas du tout dépaysant, et tout est très américanisé ici.

La vue depuis l'appartement

Hugo, le chien qui ronfle

 

Les copains d'Hugo


México (anciennement Tenochtitlan), a été construite sur une île au milieu d'un lac. Grâce à un système de canaux, les aztèques ont pu assécher la zone afin de permettre à la ville de s'étendre (ces canaux sont encore visibles, on va y aller après...). Vous me direz, pourquoi construire une ville sur de l'eau ? Bah oui mais obligé : c'est là qu'ils ont vu un aigle sur un cactus manger un serpent (comme dans la prophétie) ! Donc les aztèques ont réussi a rendre la zone constructible, mais le côté penché des bâtiments coloniaux, construits par les conquistadors après avoir rasé toute trace de la civilisation aztèque prouve que la zone était encore marécageuse à cette époque ! Le centre historique se trouve donc à l'emplacement de la ville aztèque, et on peut y voir les vestiges de la ville (une des seules traces laissée par les conquistadors, mais quand on y était, c'était fermé...).

On voit pas bien, mais ça penche !

Le Zocalo, une des plus grandes places du monde... Oui et alors ? Ben c'est tout !

Le palais national


Nous partons ensuite à l'autre bout de la ville pour visiter les jardins flottants de Xochimilco (les fameux canaux). Ça fait rêver hein ? Heu bah en fait non... Donc après 2h de métro et de train (México est dans le top 5 des plus grandes villes du monde ne l'oublions pas...), nous arrivons à l'embarcadère pour prendre une barque et faire une balade sur les canaux. Première alerte : le prix est le double de celui indiqué sur le guide, bizarre. Je le fais remarquer au mec mais il me sort l'argument imparable : une petite plaquette plastifiée avec l'inscription "prix officiel". Bon, on n'a pas fait 2h de route pour rien, de toutes façons on y va. Donc c'est parti pour 1h de balade sur des canaux pas spécialement beaux, avec tous les 10 mètres d'autres barques avec des vendeurs de cacahuètes ou des mariachis, et les seuls jardins que nous voyons sont des petites jardineries où on peut aller acheter des géraniums. Et puis il y a nous, les deux glandus sur notre barque (on se faisaient la tronche bien sûr...), bien conscients qu'on s'est fait avoir. Au bout d'un moment, il a bien fallu avoir un fou rire...

En fait le principe de cette attraction, c'est de picoler avec des copains en écoutant de la musique. J'imagine que dans ces conditions l'ambiance est très différente ! D'autant plus que nous y sommes allés un jour où il n'y avait pas grand monde... Bref, les barques ont beau être jolies, il faut bien avouer que c'était un peu naze...

Ça a pas l'air d'être la super éclate non plus ici...


Le lendemain, réconciliés et décidés à se cultiver un peu, nous allons au musée d'art contemporain pour l'exposition d'Anish Kapoor. Bon on reviendra le surlendemain parce que ce jour là justement c'était fermé. Après, bon, je vous laisse juger...

Mmmouais...


En gros on peut résumer ces quelques premiers jours par "les journées de la loose". Parce que après s'être fait arnaquer, avoir vu des trucs moches, s'être pointé au musée le plus éloigné de la ville le jour de fermeture, on a aussi : retiré de l'argent sans en voir la couleur (mais bien débité sur le compte en banque), payé un restaurant trois fois en pensant que la carte ne marchait pas (mais là encore, bien débité sur le compte en banque), été malades (les mexicains appellent ça : la vengeance de Montezuma...). Bref on a visité México !

Du foot, de la samba et des copains ! ♫

15 - 17 Juin 2016

 

Le foot, ça a du bon. Après un petit tour au Parque Lage, nous rejoignons le bar d'un club de futsal à Botafogo (tenu par des français) pour regarder le match de l'équipe de France. Forcément, il n'y a quasiment que des français ici (peu d'albanais venus supporter leur équipe...). C'est ici que nous rencontrons nos compagnons de boisson pour les deux prochains jours : Mélissa et Baptiste. 

Le Parque Lage, au pied du Corcovado

 

Ils sont parisiens, et voudraient s'installer à Rio, mais leurs projets ne se sont pas déroulés tout à fait comme prévu et obtenir un visa brésilien semble assez compliqué (et cher). Du coup ils rentrent en France à peu près en même temps que nous quittons le Brésil.

Nous ne pouvons pas quitter Rio sans aller voir une Roda de samba, un concert de samba où les musiciens s'installent au milieu, et les gens chantent et dansent autour. Pour notre première soirée samba, nous nous rendons au Circo Voador, une salle de concert en plein air très connue ici. Nous sommes fascinés par ces cariocas qui connaissent toutes les chansons par coeur, et qui dansent tous ensemble vieux et jeunes, exubérants ou discrets.

Pour la deuxième, qui sera aussi notre dernière soirée au Brésil, nous allons à la Pedra do Sal avec Mélissa et Baptiste, après un apéro "chez nous", à Santa Teresa. La Pedra do Sal est un site au centre ville de Rio, où tous les lundis et vendredis, des groupes de samba jouent gratuitement, dans la rue. Probablement notre meilleure soirée brésilienne !

Santa Teresa

15 - 18 Juin 2016

 

Il s'avère qu'Axel, le guide français que nous avons rencontré, tient une auberge dans une favela à côté de Santa Teresa, un des plus vieux quartiers de Rio. Nous décidons de changer un peu de notre quartier de Botafogo pour la fin de notre séjour.

Santa Teresa est situé sur une colline et est, à mon sens, le plus beau quartier de Rio. De vieilles demeures anciennement luxueuses et désormais en décrépitude, des vues extraordinaires sur la ville et un parc avec un bâtiment incroyable. Ajouter à cela le bondihno (le vieux tramway jaune) pour la petite touche folklorique, des cafés et des petites boutiques... 

Pour monter à Santa Teresa, on peut prendre les célèbres escaliers Selarón

Il a fallu faire un montage, impossible de prendre une photo sans une tête de gringo pour venir la parasiter !

Parque das Ruínas

Notre nouveau chez-nous : La Casa 48, avec roof-top et jacuzzi s'il-vous-plaît ! (enfin c'est plutôt une grosse baignoire...)

Avant les caïpirinhas....

...après les caïpirinhas...

Vidigal et les deux frères

1 Juin 2016

 

Romain, un ami de Benjamin, nous met en contact avec Axel, un français qui est guide à Rio. Avec lui et accompagnés de quelques autres français, nous montons donc aux Dos Hermanos (les deux frères), une colline qui surplombe Rio. Pour arriver en haut, il faut traverser la favela de Vidigal.

Les favelas sont les quartiers les plus pauvres de Rio, construits sur des terrains dont personne ne voulait car trop pentus et donc difficiles d'accès et difficiles à construire. Les gens se sont établis dans ces zones, dès lors qu'ils ont construits leur maison, le terrain leur appartient. Les autorités ne viendront jamais demander de titre de propriété ici. 

Leur localisation est donc particulière : perchées sur les collines entourant Rio, et donc avec une vue imprenable sur la ville ; et en plus, en particulier pour Vidigal, très proche du quartier le plus riche de Rio, Leblon et de sa plage.

Il s'agit d'une favela "pacifiée", c'est-à-dire que la police y est présente depuis plusieurs années suite à un grand programme politique visant à réduire la criminalité dans ces quartiers pauvres. Il s'agit en fait d'un équilibre entre les traffiquants et la police, les premiers réglant leurs affaires entre eux et laissant la population et les touristes en dehors. Vidigal fait donc partie de ces favelas dans lesquelles le programme a plutôt bien fonctionné, et tend même à devenir un quartier hipster où les expatriés viennent s'installer et où les hôtels commencent à voir le jour.  

Le problème, c'est que ce programme de "pacification" coûte cher, et avait été lancé avant que l'économie brésilienne ne sombre complètement. Les policiers, désormais payés au lance-pierre et leurs locaux disparaissant, commencent donc à déserter, laissant le traffic reprendre de l'ampleur...

La vue sur Leblon depuis Vidigal, avec le Sheraton au premier plan...

Rocinha, de l'autre côté de la colline, la plus grande favela du Brésil, compte plus de 70 000 habitants. 

Les plages de Leblon et d'Ipanema

Leblon et Ipanema, avec la lagune derrière

Axel

La visite des copains

4 - 5 Juin 2016

 

Zach ayant trouvé une "solution" brésilienne à ses déboires sentimentaux, c'est l'occasion de venir nous rendre une petite visite.

La "solution" en question s'appelle Grazie et elle est très sympa ! La langue commune est l'espagnol (nous ne parlons pas brésilien et elle ne parle pas anglais), ce qui nous permet de nous rafraichir un peu les idées.

Le premier jour, après avoir visité le vieux (et beau) quartier de Santa Teresa (mais nous y reviendrons), nous prenons le ferry pour Niterói, une petite ville en face de Rio. Bon clairement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, le seul intérêt c'est l'architecture des quelques bâtiments imaginés par Oscar Niemeyer, omniprésent à Rio, dont le musée d'art contemporain (en plus, il est fermé...). Le soir c'est soirée ciné à l'appartement, Zach ne connaissait pas le Cinquième Elément, sacrilège !

La escadaria Selarón, du nom de l'artiste chilien qui a décoré ces escaliers de mosaïques du monde entier.

Le musée d'art contemporain de Niterói

Le deuxième jour, Grazie nous rejoint et nous louons une voiture pour découvrir la Costa Verde, au sud de Rio. Bon, le weekend est mal choisi puisqu'il fait un temps pourri, mais tant pis, il y a toujours les caïpirinhas pour nous consoler...

La photo des débilous sur un mouton en ciment... (spéciale dédicace aux Coutel)

Plage de Grumari

Barra de Guaratiba

Vue depuis la pedra do telégrafico

 

Grazie repart à São Paulo et le lendemain avec Zach, nous allons au Museu do Amanhã (le Musée de Demain). Le musée, tout neuf, est impressionnant de l'extérieur comme de l'intérieur. Il est consacré à la science et à l'écologie. On est bien obligé de s'instruire quand il pleut...

Praias do Rio

27 mai - 17 Juin 2016

 

A Rio, tout est question de plage et de ses habitants : surfers, volleyeurs, footballers, vieux et jeunes, pauvres et riches. Tous se retrouvent sur la plage, pour regarder ou s'exhiber. Le culte du corps à son paroxysme. Pas étonnant que les cliniques de chirurgie esthétique poussent comme des champignons ici...

Les plages les plus impressionnantes et les plus connues sont celles de Copacabana et d'Ipanema (longues de 5 km chacune), mais la ville en est en fait parsemée, et des plus petites comme la praia Vermelha offrent une ambiance complètement différente.

Copacabana

Peu d'enthousiasme pour les JO à venir ici. On se doute qu'avec le climat politique du moment, les brésiliens ont autre chose à penser. De plus, la coupe du monde de 2014 a laissé un goût amer ici, puisqu'elle a couté extrêmement cher et que les brésiliens en payent toujours le prix (et tout ça pour même pas la gagner...). Les transports sont en cours d'amélioration, mais même s'ils ont l'air de s'activer un peu plus pour les JO, d'après les habitués cela fait des années que le métro devrait être terminé mais il en est loin. A Copacabana, l'arène de volley est en train d'être construite. A part ça, quelques magasins officiels où ils vendent des mascottes hideuses pour à peine un demi bras, et c'est à peu près tout...

Enfin ça c'était avant le gel des travaux pour "irrégularité administrative"...

 

Ipanema et Leblon, de l'autre côté de Copacabana, sont les quartiers les plus chics de Rio. Mais sur la plage, les gamins des favelas côtoient la jeunesse dorée carioca.

Ipanema

Ipanema et Leblon (dans la continuité), avec tout au fond la colline des Dos Hermanos et la favela de Vidigal

 

La praia Vermelha est une belle petite plage au pied du pain de sucre, point de départ pour y monter. 

A cidade maravilhosa

27 mai - 17 juin 2016

 

Oui, bon, on s'est peut-être un peu endormi sur nos lauriers depuis 3 semaines, et on n'a aucune excuse puisque nous n'avons pas tellement vadrouillé... Ce mea culpa étant fait, nous pouvons vous parler de Rio de Janeiro, modestement surnommée La Ville Merveilleuse.

C'est vrai qu'elle a tout pour plaire : des plages de rêve, des montagnes majestueuses, la jungle à portée de main, des points de vue magnifiques, un climat idéal (enfin, n'oublions pas qu'il est idéal pour nous car ici, maintenant, c'est l'hiver ; en été c'est autre chose...), et des gens beaux et gentils. Benjamin a tout de suite accroché, moi je ne sais pas trop pourquoi ça m'a pris plus de temps, mais cette ville a effectivement quelque chose de spécial...

Juste un petit mot sur le climat :  leur hiver en gros c'est nos étés normands. Il fait à peu près 25°, et oui, le soir ça descend à bien...20°. Bon... mais les cariocas (les habitants de Rio) n'avaient jamais vu un hiver aussi froid, et des manifestations en plein air (en particulier un petit concert sur la plage) ont même été annulées pour des températures trop basses...

 

Rio est une ville tarabiscotée : cela ajoute à son charme et atténue son immensité (pas comme à Bogotá par exemple). Il faut sans cesse prendre un tunnel, contourner une baie ou escalader une colline pour se rendre là où nous voulons. 

Nous logeons dans le quartier résidentiel de Botafogo, qui est assez central, dans un appartement de 400 m2 rien que pour nous deux car les autres chambres ne sont pas louées... le grand luxe ! On a même la vue sur le Cristo Redentor de l'étage (oui, parce que c'est un duplex...). Avec tout ça, on reprend une petite routine : courses, pâtes carbo et film du dimanche soir ! J'ai même été courir 2/3 fois avec Benjamin, c'est dire !

 

Première étape donc : Décathlon. Le Brésil étant le seul pays d'Amérique du Sud à en avoir, on va pas se priver d'une petite après-midi "Tourville-la-rivière"...

Après la chasse au saumon, la chasse au cheeseburger (mais avec un sac à dos Quechua tout neuf) !

 

Après ce moment nostalgie, revenons à Botafogo ! Le quartier n'est pas spécialement beau, mais la plage n'est pas loin et la longue promenade qui la longe est bien agréable. Nous ne sommes pas loin non plus du quartier un peu plus chic de Urca, au pied du Pão de Açúcar et au bord d'une petite marina, idéal pour admirer le coucher du soleil en buvant une bière. 

L'arrivée du marathon

Il y a comme un point commun entre ces 3 photos...

 

Urca

La fameuse petite bière à Urca

 

On comprend un peu mieux la structure de la ville en grimpant sur l'un des points de vue qu'offrent les nombreuses collines de la ville, dont les deux plus connues : le Corcovado et le Pão de Açúcar

Oup oup oup, il s'agit pas de dire des conneries là...

...compris ???

Vue sur le pain de sucre et Botafogo, Copacabana se trouve derrière la colline à droite. C'est bon vous comprenez ? Non bah c'était pas garanti à 100% non plus...

 

La première fois, raté : des nuages partout...

On voit quand même de gauche à droite : Copacabana, la petite Praia Vermelha et Botafogo

La deuxième fois attention ça bastonne un peu plus (et en plus on y est monté à pied) !