Lençois et la Chapada Diamantina

Nous restons deux jours de plus pour aller voir d'autres curiosités de la région et profiter de la petite ville de Lençois, qui ma foi est bien agréable. On apprend aussi par hasard que la flamme olympique passe dans la ville pendant que nous y sommes ! Pas de bol, nous l'avons ratée, probablement de quelques minutes et de quelques mètres...

Pour ces deux jours, nous sommes cette fois accompagnés d'Enrique, un argentin qui vit au Brésil depuis plusieurs années. En 20 minutes il nous en aura dit plus que Jorge en 3 jours...

Cherchez pas la flamme les gars, elle est déjà partie !

Une fanfare ?? Où ça ?

Une fanfare ?? Où ça ?

Benjamin de dos

Il y a quelques manifestations de ce genre un peu partout au Brésil mais globalement, les gens ont plutôt l'air résignés par ce qu'il se passe ici...


On part donc pour le poço encantado et le poço azul, deux grands puits remplis d'une eau bleue électrique, en raison de sa teneur en magnésium. Nous n'avions jamais vu une eau si transparente ! Nous sommes accompagnés de trois (très) jeunes anglais, un allemand et deux américains.

Il paraît que je n'avais pas mis assez de photos de moi avec une tête de gogole...

Le poço encantado

Le poço azul

Marco, Sam, Isaac et Tobias après 10h de bus à coté des toilettes


Le deuxième jour, nous allons visiter le poço do diablo, les grottes de Lapa Doce et de Pratinha et enfin la fin de l'après-midi au Pai Inacio, un des plateau les plus fameux de la Chapada Diamantina, pour admirer le coucher du soleil.

Le poço do Diablo

De loin c'est mignon, mais de près ils ont une petite tête toute moche

La gruta de Lapa Doce

La gruta de Pratinha

Vue depuis le morro do Pai Inacio

Une petite bête sauvage est cachée sur cette photo

Une grosse bête sauvage n'est pas cachée sur cette photo

Matthew et Kate

Enrique

Oui, on aime bien les photos de coucher de soleil, ça fait toujours son petit effet...

Vale do Pati

20 - 24 Mai 2016

A la sortie du bus de nuit entre Salvador et Lençois, nous attaquons un trek de 3 jours pour découvrir la Vale do Pati, dans le parc national de la Chapada Diamantina. Nous sommes accompagnés de Jorge, notre guide...taciturne.

 

Nous passons les nuits dans un petit hameau au milieu de la vallée. Le soleil se couche vers 17h, le dîner est servi à 18h30 et il n'y a pas d'électricité dans la chambre...autant vous dire qu'on ne s'est jamais couché aussi tôt, mais ceci dit, avec les 20 kilomètres dans les jambes, on ne met pas longtemps à s'endormir !

Finalement, Benjamin aime bien les chats

La petite pause après la montée, quasiment de l'escalade...

Le petit doigt en l'air en toutes circonstances

"Jorge-la-tchatche", sosie de Lord Baelish, mais en muet

En route pour le Brésil

Nous décidons d'aller à Manaus, au Brésil, en bateau depuis Tabatinga (la ville est mitoyenne de Leticia, mais se trouve au Brésil). Deux options : soit le bateau lent, qui met 4 jours ; soit le bateau rapide, qui met 30 heures. Nous avons été tenté de prendre le bateau lent, mais cela impliquait : 3 nuits en hamac, les moustiques, la chaleur et peu d'intérêt au niveau des paysages puisque c'est toujours le même, sans pouvoir observer d'animaux. On décide donc de prendre le bateau rapide, ce qui nous laisse tout de même 30h pour profiter du voyage...

On se rend tout de suite compte que finalement, on parlait vachement bien espagnol !

 

Lever de soleil depuis le bateau !

 

Arrivée à Manaus

Teatro Amazonas, à Manaus

Manaus n'est qu'un étape, la ville ne casse pas trois pattes à un canard ! De là, nous partons pour Salvador de Bahia, pour trouver un peu plus de fraîcheur !

La ville est magnifique et le climat idéal ! Nous posons nos bagages dans le quartier de Pelourinho, le centre historique, pendant quelques jours le temps d'organiser la suite...

À la poursuite du diamant vert

9 - 12 Mai 2016

Ça y est : l'ordinateur est réparé, les lessives sont faites, on sent bon, on est reposé... Il est donc temps de partir vers cette destination mi-fascinante mi-inquiétante qu'est l'Amazonie ! 

Le survol en avion est déjà une entrée en matière époustouflante : la jungle à perte de vue, sillonée des multiples bras de l'Amazone...

Ça c'est un p'tit bras

Nous arrivons donc à Leticia, ville à l'extrême sud de la Colombie, aux trois frontières (Colombie, Brésil, Pérou). Nous partons directement avec Wynva, notre guide, pour Puerto Nariño, village sur l'Amazone. Ce sera notre base pour les trois prochains jours.

Le bateau que nous prenons sert aux touristes, mais aussi et surtout aux populations locales : sur le trajet, nous desservirons plusieurs petits villages au bord du fleuve (des passagers, et aussi des vivres et des écrans plats...).

Lola, la mascotte de Puerto Nariño...

...pas très commode...

Dès notre arrivée, nous ne chômons pas : visite de Puerto Nariño, avec escale au mirador pour la vue, cours de danse typique de l'Amazonas (la danse du "dauphin amoureux", un moment d'anthologie de la danse, qui nous a valu pas mal de fous rires...mon grand regret est de n'avoir pas filmé Benjamin qui dansait avec sa petite rame...), puis après le dîner : randonnée dans la jungle de nuit.

Une grenouille vénéneuse

Un scorpion, on dirait qu'il est énorme mais en fait il est pas plus de 5 cm

Une autre grenouille vénéneuse (il paraît que celle là est encore pire...)

On a aussi vu des tarentules, mais elles se sont cachées le temps de sortir l'appareil (les mauviettes...).

Le lendemain, randonnée dans la jungle, où, le jour, on voit d'autres animaux et toutes sortes de végétaux extraordinaires.

Les aiguilles sont utilisées par les indigènes pour extraire le venin des grenouilles et en faire des armes

Un serpent (c'est moi qui l'ai trouvé !)

Petite pause dans le hamac après le déjeûner...

La Ceiba, le plus grand arbre de l'Amazonas. Selon la légende, il est le fondateur du fleuve Amazone et abrite la Kurupira, un démon de la jungle.

Le soir : petit bain pour se rafraîchir ! Il ne s'agit en fait pas de l'Amazone, mais de "lacs" paisibles, en marge du fleuve. L'eau n'est d'ailleurs pas de la même couleur : marron pour l'Amazone, et noire pour les "lacs". Avant que l'on se jette à l'eau, Wynva nous assure que les anacondas sont très rares et que les piranhas se trouvent un peu plus loin...

 

Faire une bombe dans l'Amazone :

ça, c'est..

fait !

Les deux derniers jours sont nos préférés : nous découvrons la selva inundada (la jungle innondée), par opposition à la terra firme, que nous avons visité auparavant.

Celle-ci est bien plus chargée de mystères, et (lorsque le moteur du bâteau s'arrête), tous les bruits de la jungle deviennent omniprésents, sans même le bruit de nos pas pour les dissimuler. On y voit d'autres animaux : beaucoup d'oiseaux (des aigrettes, des aigles, des canards, des martins pêcheurs, des colibris, des toucans, des perroquets...), des paresseux, des dauphins gris et roses (ces derniers, les bufeos, sont sources de nombreuses légendes).

On peut voir les différents niveau qu'a atteint l'Amazone : la première marque (la plus claire) c'était 15 jours avant notre venue ; la plus foncée, beaucoup plus haute, c'était il y a 2 ans, où le niveau était vraiment très élevé.

A l'attaque !

Le dernier soir, nous allons dormir chez des indigènes à Tarapoto, au bord du lac du même nom. Nous n'aurons pas de contact avec eux, et pas non plus trop le temps de voir comment ils vivent... En tous cas, point de gens en pagne avec des tatouages guerriers et des pics dans le nez... juste un petit village ticuna (une des communauté indigène), où les gens semblent vivre tout à fait normalement. Nous sommes quand même accompagnés de Rambo, taciturne mais sympathique, pour aller observer les caïmans la nuit...

On mélange pas les torchons et les serviettes : les eaux de l'Amazone et du lac non plus !

Un dernier petit bain avec les dauphins (et les moustiques) au coucher du soleil

En voilà une enfin ! Il y avait aussi plein de petits serpents par ici...

Nous partons donc avec Wynva et Rambo pour observer les caïmans. Rambo est réputé pour sa capacité à voir les animaux. En effet, du bateau il promène sa lampe torche sur le rivage (qui est bien à 30 - 40 m), et fait un petit signe lumineux à Wynva pour qu'il se dirige vers l'endroit qu'il a repéré. Il se penche dans l'eau et en ressort un bébé caïman... Impressionnant ! (on est content de n'avoir trouvé qu'un bébé, les caïmans adultes peuvent mesurer jusqu'à 8m...).

Bogotá

2 - 9 Mai 2016

Bogotá est une ville teeeeeeentaculaire. Dix millions d'habitants. Et un gros problème de transports...

On arrive après un trajet en bus de 19h depuis Santa Marta. Premier bon point : il fait froid, on ressort les manteaux ! Deuxième bon point : le quartier dans lequel nous logeons est très agréable, avec un parc pour courir pour les uns, et plein de bon restos à proximité pour les autres :)

Bon ensuite ça se gâte... On allume l'ordinateur et... c'est le drame...

Oh ooooh...

Du coup, on devait passer 3 jours ici, mais on en passera 7, le temps de faire réparer tout ça.

A une petite heure de Bogotá, nous allons visiter la Cathédrale de sel, à Zipaquirá. Il s'agit en fait à la base d'énormes mines de sel, où ils ont construit une cathédrale souterraine pour pouvoir faire visiter quelque chose aux touristes et les faire payer bien cher (ouhhh la mauvaise langue...). Bon on n'a pas fait tout ce trajet pour rien, on y va quand même !

Finalement, c'est plutôt pas mal, et en plus il y a des petits passages secrets...

Zipaquirá

La cathédrale...

...du sel...

Les passages secrets, on aime bien

Le lendemain nous grimpons au Montserrate, une colline qui domine Bogotá et dont la vue est, forcément, très impressionnante. Pour le reste ça n'a pas beaucoup d'intérêt.

Enfin nous visitons le quartier historique de La Candelaria, ce qui est sûrement la plus belle partie de Bogotá, mais, comme à Medellín, la moins sûre.

Le palais de justice, assiégé en 1985 par des guerilleros du M-19, résultat : une centaine de morts dont 11 juges (mais dont on ne connaît pas bien la responsabilité de l'armée régulière...) et oups ! tous les dossiers concernant Pablo Escobar partis en fumée...

On se cultive un peu aussi, on va au Museo del Oro et au musée Botero :

"Moi je vais me prendre un petit bain, tiens !"

"Bouh !"

 

Bon, donc comme je vous disais, Bogotá souffre d'un gros problème de transports. Le traffic est inextricable, et les transports en commun ne font qu'empirer les choses. Il n'existe pas de métro, mais un système de bus, le TransMilenio, sensé "faire office de...". Le système est tellement compliqué, et tellement saturé qu'il ne parvient pas à soulager le traffic monstre qui règne ici. Les voies réservées aux bus se retrouvent tout aussi congestionnées que les voies pour voitures.. Pour se rendre à l'endroit voulu, il faut s'accrocher, avoir un bac +10, être solide sur ses jambes, et surtout, être patient. Je ne vous cache pas que quand on met 45 min juste pour essayer de comprendre dans quel bus il faut monter, puis 45 autres minutes pour trouver le bon endroit...la patience a pu parfois nous faire défaut ! Avec des noms de lignes telles que B27, J53, H46..., des bus qui ne s'arrêtent pas à l'endroit indiqué, un système de station particulièrement mal foutu (imaginez que dans le métro, dans une même station, plusieurs lignes s'y arrêtent) : rentrer dans le bon bus devient une épreuve de force car les gens devant vous ne bougent pas, ils attendent la ligne d'après ! Et si c'est à votre tour d'être devant mais que la mauvaise ligne passe, les locaux, eux, savent comment faire pour passer coûte que coûte... 

 

Aujourd'hui, c'est jour férié !

La Guajira

29 Avril - 1 Mai 2016

Pour se rendre dans le désert de La Guajira, il faut le vouloir. Impossible de s'y rendre par ses propres moyens, il faut donc trouver un tour avec une agence. Mais étant en basse saison, les départs ne se font pas tous les jours, et de plus nous voulons aller jusqu'à Punta Gallinas, tout au nord, ce qui est d'autant moins fréquent.

 

Le trajet durera environ 7h depuis Santa Marta jusqu'à Cabo de la Vela. Nous retrouvons nos compagnons de route (2 colombiennes et 2 argentines, plus Toby, notre guide) à Riohacha, et passons par Uribia, capitale indigène de la Colombie et dernière ville avant le désert, où nous faisons le plein d'essence. Cela consiste à demander à des mecs au bord de la route de remplir le réservoir en aspirant l'essence de contre-bande vénézuélienne grâce à un tuyau. Nous faisons aussi le plein de confiseries et de gâteaux (non ça n'est pas pour moi, j'entends d'ici les mauvaises langues...), pour payer les "péages" tout au long de la route. Nous aurions préféré ramener de l'eau potable (en grande pénurie dans cette région), plutôt que le diabète mais Toby préfère prendre les confiseries... Les "péages" en question consisteront en une corde tendue entre deux arbres ou tenue par des gamins de tous âges, il peut y avoir 5/6 en quelques mètres, tenus par des dizaines d'enfants. Sur la route pendant ces quelques jours, nous croisons quelques bâtiments scolaires, mais pas sûre qu'ils soient utilisés par beaucoup d'enfants... Un léger sentiment de malaise vis à vis de ces gamins, en tous cas d'un point de vue européen...

La Guajira est peuplée d'indigènes, les Wayuu, qui ont la particularité d'avoir les nationalités colombiennes et vénézuélienne, le territoire étant partagé entre les deux pays. Ils vivent dans des rancherias, minuscules hameaux familiaux éparpillés dans le désert.

Salinas de Manaure

A partir d'Uribia, au fur et à mesure la route se transforme en piste sablonneuse, nous arrivons à Cabo de la Vela en début d'après-midi.  Nous grimpons au Pilón de Azúcar, qui domine une baie au sable ocre et à la mer émeraude. Ensuite, nous retrouvons nos pénates et passons notre première nuit en chinchorro (les hamacs colombiens), sur la plage. 

Cabo de la Vela, un spot réputé pour le kite-surf

Nos pénates

Des copains au réveil

El Pilón de Azúcar

Le lendemain, direction Punta Gallinas (le pin sur la carte), le point le plus au nord de l'Amérique du Sud. Si les routes étaient difficiles la veille, là nous passons à un tout autre niveau, qui nous fait regretter les mini-bus sans amortisseurs... Le sable, les passages périlleux dans la boue, les nids de poules... on ne peut définitivement pas se passer d'un 4x4 ici. Pendant 5h, nous traversons donc la Alta Guajira jusqu'aux dunes de Taroa, qui cachent une plage somptueuse. Ensuite, nous partons admirer le coucher du soleil au phare de Punta Gallinas, LE point le plus au nord du continent. Pour y accéder, nous empruntons une ancienne piste d'atterrissage secrète utilisée par Pablo Escobar dans les années 80. On peut encore voir les cratères laissés par les bombardements de l'armée colombienne pour la détruire. Nous passons à nouveau la nuit dans un chinchorro, qui s'avère plutôt confortable ! 

"Snowpiercer"...

... le train qui transporte du charbon, semble infini : 120 wagons !

Ça, c'est la route de luxe

Les petits points roses sont des flamants roses

A la conquête de l'ombre dans les dunes de Taroa

Le Faro de Punta Gallinas, l'exact point le plus au nord de l'Amérique du Sud

Le dernier jour, le retour se fait non-stop de Punta Gallinas à Uribia, ce qui prend à peu près 6h, dans les conditions décrites plus haut, et avec, ne l'oublions pas, deux colombiennes dans la voiture, donc la musique qui va avec... Dur, dur !

La Guajira est un territoire inhospitalier : entre les 40° à l'extérieur, les routes quasi-inexistantes, les déchets plastiques qui traînent partout (dans le guide ils suggèrent que le symbole de cette région devrait être un sac plastique accroché à un buisson...) et le caractère sommaire des structures, cela en fait une région surréelle. Les paysages que nous avons traversé, contrairement à ce que j'avais imaginé avant, étaient infiniment variés, et sont parmi les plus extraordinaires que je n'ai jamais vus. Des grandes étendues de sable doré, aux petits canyons, aux champs de cactus et arbustes desséchés, en passant par des dunes gigantesques, les lagunes turquoises ou des collines lunaires, tout cela baigné de la mer émeraude. Inoubliable ! (On remercie de tout coeur l'inventeur de la voiture climatisée qui a rendu tout cela possible...)

Santa Marta

25 - 29 Avril 2016

Santa Marta se trouve à 250 km au nord de Cartagena, toujours sur la côte caraïbe. Pour y aller, nous prenons un bus, cette fois nettement plus confortable que le mini-bus. Le seul souci, ce sont les horaires “à la colombienne”… Le bus est annoncé à 12h15 sur le site, finalement il part à 13h15. Un trajet de 4h prévu, finalement, il durera 7h. Un peu long pour Carmen, mais cette petite est impressionnante de patience ! Une “chance”, le bus diffuse des films pour faire passer le temps, mais les goûts du chauffeur ne sont pas forcément très “grand public” et lorsqu’il commence par un film d’horreur, nous lui demandons de changer (en prétextant que c’est pour Carmen, mais nous sommes tous bien contents…). On regarde donc Intouchables en espagnol. Le choix du deuxième film est tout aussi discutable que le premier, il s’agit d’un téléfilm mexicain gore interminable sur la violence conjugale : tout en hurlements et giclées de ketchup… Éprouvant !

Arrivés à Santa Marta, nous rejoignons Kelly, une amie colombienne de Dante qui nous chouchoute et va nous faire découvrir sa région.

 
 

 

Minca : 26 Avril 2016

Il fait à peu près aussi chaud à Santa Marta qu'à Cartagena. Kelly nous emmène donc prendre le frais à Minca, à 30 min de voiture dans la montagne, où on peut se baigner dans les nombreux torrents, cascades et piscines naturelles. Charlotte, Dante et Carmen n'étant pas en grande forme, ils ne sont pas de la partie !

Je disais donc 30 min de voiture, mais c'était sans compter l'organisation "à la colombienne"... Kelly passe nous chercher à l'hôtel vers 13h, mais elle doit repasser chez elle chercher des affaires. Elle veut aussi notre avis pour choisir les interrupteurs de la maison qu'elle est en train de rénover, c'est sur la route... (on apprendra plus tard que les plans de la maison en question ne sont pas encore terminés...elle aura au moins des beaux interrupteurs...). Tout cela prend bien 1h30. Nous partons enfin pour Minca ! Aux deux tiers du chemin (une petite route de montagne) : bouchon. Après 10/15 min, Benjamin va jeter un coup d'oeil. Il s'agit d'un accident entre une voiture et un camion, dans un virage. Il ne semble pas y avoir de blessés et les 2 véhicules peuvent a priori rouler... Mais personne ne songe à dégager la route, pas même les policiers qui compliquent encore un peu plus les choses en garant leur camionnette au milieu du bazar. Ça n'est pas la première fois que l'on voit ça ici : lors d'un accident, même mineur, tout s'arrête et personne ne fait plus rien. Ajoutez à ça tous les autres véhicules qui veulent passer coûte que coûte... Un beau bordel ! Au bout de 20 autres minutes, Benjamin va faire la circulation, devant les flics (qui ne bougent pas le petit doigt) pour dégager un peu le virage et pour que nous puissions passer.

Tout ça nous amène vers 15h à Minca. En arrivant, il faut trouver à manger car Kelly et Emma, une copine à elle, n'ont pas encore mangé... Il suffit de le prendre avec calme !

Après tout ça, Kelly veut nous montrer un endroit moins touristique mais un peu plus reculé, ce qui implique un transport en moto... On attend les motos... Après 20 min de moto-cross, on arrive enfin aux cascades, on prend un petit bain, on reste à peu près 45 min sur place puis on rentre car il va bientôt faire nuit...

Kelly, son frère et Emma tout à droite

On revient donc au centre de ce petit village un peu hippie vers 17h30, et apprécions la vie qui s'y déroule devant nos yeux, en toute tranquilité...

 
 

 

Parque Tayrona : 27 Avril 2016

Les Tayrona sont des indigènes vivant dans différentes régions de Colombie, et en partie dans ce parc naturel national. Nous décidons de faire une randonnée jusqu'au Pueblito, un village indigène, toujours habité, dans la montagne surplombant la mer. La randonnée est difficile : chemin très pentu, 35° à l'ombre et 90% d'humidité...dire que j'ai râlé serait un euphémisme...(et j'imagine même pas Sarah...)

Ça vaut quand même le coup : pour la première fois on se retrouve vraiment dans la jungle, avec des autoroutes de fourmis coupeuses de feuilles qui créent de véritables autoroutes sur plusieurs centaines de mètres (dont on a environ 5h de film...), des grenouilles venimeuses... On aurait vu débouler Harrison Ford, ça nous aurait pas surpris...

Les fourmis coupeuses de feuilles 

Le Pueblito

 
 

Le but ultime de la randonnée était de redescendre sur la plage de Cabo San Juan "la plus belle plage de Colombie" (toutes les plages de Colombie sont "la plus belle plage de Colombie"...). C'est une belle plage, c'est vrai, et salvatrice après 3h de rando dans cette chaleur étouffante, mais bondée de touristes...(on peut y accéder plus facilement par bâteau ou par un autre chemin). Après un petit bain tout de même, nous ne nous attardons pas et poursuivons notre chemin, fait d'une succession de plages toutes plus belles les unes que les autres (mais où nous ne pouvons pas nous baigner, trop dangereux...)

Plage de Cabo San Juan

 
 

 

Le dernier soir, nous sommes invités à l'anniversaire de Kelly. Nous ne la connaissons que depuis 2 jours, mais elle nous a fait découvrir les coins qu'elle aimait et nous considère déjà comme ses amis. Quand on vous dit que les colombiens sont adorables !

Cartagena de Indias

22 - 25 Avril 2016

De Salento, nous partons pour Cartagena de Indias. Après le pire trajet en avion de ma vie (j’espère), où j’ai essayé de dire au revoir à chacun d’entre vous dans ma tête (désolée si j’en ai oublié certains…), nous arrivons enfin sur la terre ferme.

C’est ici que Charlotte et Carmen nous rejoignent, la petite famille est au complet !

Tous ce qu’on nous a dit sur Cartagena était donc vrai : quand tu arrives, tu as envie de repartir tellement il y fait chaud et humide, mais c’est absolument magnifique : une des plus belles villes que nous ayons visitée. De quoi permettre à la créativité de Benjamin de s’exprimer (mais après faut trier les photos…) !

Freya et Alex, un couple d'allemands que nous avions rencontré à Salento

Ari, un américain...du Colorado !

 
 
 
 

Partie de foot sur la place du quartier de Getsemani

 
 
 
 

Photo prise en cachette, parce que sinon c'est payant et nous, on a un budget serré...

 
 
 
 

Castillo de San Felipe de Barajas, énorme forteresse dite "imprenable" construite par les espagnols au XVIe siècle

 

Collection printemps - été 2016...

 
 
 
 
 
 

La Zona Cafetera

19 - 22 Avril 2016

Après un séjour express à Medellín pour Dante, incluant cumbia, pisco sour et guayabo... 

 

Première leçon de bachata avec Nataly pour Dante, en sortant de l'avion !

 

...nous partons pour Salento, dans la Zona Cafetera. Un trajet de 7h dans un mini-bus dont les amortisseurs devraient être révisés, et dans lequel on se sent comme des petites patates sautées. La soirée arrosée de la veille n’aidant pas, nous sommes bien contents d’arriver et décidons que le trajet retour se fera en avion…

Salento est donc un village de montagne de la zone cafetière, qui produit une grosse partie du café colombien, et qui part dans sa quasi totalité à l’exportation. La zona cafetera est un mélange d’Irlande, d’Auvergne et de Normandie, avec des palmiers en plus. Maravilloso !

Arrivée à notre auberge, pas mal !

La vue le matin en se levant...

 

La Valle de cocora, plantée de palmiers à cire, l'arbre national de Colombie :

Des palmiers de profil...

Des palmiers du dessous...

Des palmiers dans les nuages...

Ah, celui-là on l'avait pas encore eu...

A Salento, nous tombons par hasard sur Li et Xuan, le couple de chinois/canadiens que nous avions rencontré à Guatapé. Faut croire que notre circuit n'est pas très original...

Li : "On va faire la pause, comme les chinois !"

 

Les taxis sont tous des Jeeps datant de la seconde guerre mondiale

 

Le dernier jour, nous visitons une des fermes qui produit le café, avec Li et Xuan :

 

On cueille...

 

On passe à la petite machine pour enlever l'enveloppe...

On sèche...

On trie...

On grille...

On moud...

On infuse...

On boit !

Bye Bye Medellín !

19 Avril 2016

Ça y est, nous quittons définitivement Medellín, même si on n’exclut pas d’y repasser quelques jours en septembre…

On quitte cette ville et ces amis la gorge un peu serrée, mais on ne va pas se plaindre : c’est pour partir explorer le continent !

Dernier resto, avec Laureano et ses collègues

Laureano, Elena, Nataly et Marco

Le matin du départ ! 😢

"Notre" rue

Le chien des voisins n'a pas bougé pendant 6 semaines...

La Colombie et le sport

Mars - Avril 2016

Après une petite semaine de soins intensifs pour l'ordi, nous allons essayer de rattraper un peu le retard !

Partout où nous sommes allés en Colombie, et en particulier à Medellín où se trouve le plus grand complexe sportif d’Amérique du Sud (il paraît), les salles de sport et structures en plein air pullulent. Celles-ci sont bondées de 5h à 8h du matin, après il fait trop chaud ! Pas de bol, moi à 5h du matin, je dors…et quand je dors, pas de sport !

Des appareils de sport en plein air, il y en a partout en Colombie

"Notre" salle de sport

Complexe sportif Atanasio Girardot au bout de notre rue

 

La Cicleada