12 Août 2016
Après les retrouvailles de la famille Hardy - Wambergue - Quéméneur et de Clément avec sa valise, nous allons enfin découvrir l'une des 7 merveilles du monde ! Un dernier effort avant cela : l'ascension des 1700 marches avant le lever du soleil, à la frontale, soit environ 1h30 de montée plutôt raide ! Un peu frustrant à l'arrivée car le temps de la montée, les bus ont déjà commencé leurs rotations et nous sommes devancés par une marée humaine... Brigitte et Annie, elles, font la "grasse mat'" jusqu'à 5h mais montent à pied également. Finalement, elles n'arriveront qu'une trentaine de minutes après nous.
La cité Inca se révèle à la hauteur de nos attentes : c'est grandiose, et bourré de touristes. Et les péruviens ne se privent pas pour en profiter : les prix sont exorbitants (l'entrée, le trajet de 2 km en bus pour ceux qui ne veulent pas monter à pied, et le train pour relier Cusco). Il faut dire que c'est peut-être aussi une façon de limiter le nombre de personnes sur le site, puisque ce dernier est victime de son succès : l'afflux de touristes le dégrade d'année en année. Mais rien n'y fait, le site ne désemplit pas. Les autorités envisageraient d'interdire l'accès direct au site et de construire à la place une plateforme pour l'observer de plus loin, mais jusqu'alors rien ne bouge.
La construction aurait débuté vers 1440, et n'a jamais été terminée. Cent ans plus tard, à l'arrivée des conquistadores le site a été abandonné pour n'être retrouvé qu'au début du XXe siècle par un archéologue américain. Son rôle a toujours été un mystère (sanctuaire religieux ? résidence de l'empereur ?), mais le site était habité et exploité sur le plan agricole (comme en témoignent les cultures en terrasse, caractéristiques de l'empire Inca).
Frangins, frangines :
Le soir, retour à Cusco en train, dans lequel Brigitte perdra un bout de dent en mangeant une sorte de petite dragée... On en est à 2 sur 5, et c'est pas fini !