Amanda #3 : Hualaihue > El Chaitén

Après la traversée en ferry, nous reprenons notre route sur les pistes caillouteuses du parque Pumalín, en direction du volcan El Chaitén. Le parque Pumalín est une réserve naturelle privée, achetée par un couple d'américains (les fondateurs des marques Esprit et North Face) au début des années 90. La gestion du parc est désormais laissée à l'état chilien. En chemin, nous trouvons un petit sentier dans une forêt d'alerces (cousins du séquoia), arbres millénaires natifs de la région, largement exploités pour la navigation et la construction et maintenant menacés et donc protégés.

Le soir, nous trouvons un camping grand luxe inoccupé, avec toilettes et douches (froides... autant dire inutilisables) et vue sur le volcan fumant. Ça n'est très certainement pas autorisé mais bon, tant pis, on s'installe quand même... On aura même des voisins campeurs hors-la-loi qui viendront s'installer pas très loin.

Un p'tit gars solide !

Notre camping privé

Y'a pas foule !

La dernière éruption du Chaitén, qui a commencé en 2008 et s'est terminée en 2011, a détruit partiellement la ville voisine, a déplacé des milliers de personnes et a entraîné la fermeture de l'aéroport de...Buenos Aires. Bilan : un seul mort.

Le seul qu'on ait dérangé c'est lui !

Amanda #2 : Chiloé > Hualaihue

24 - 25 Octobre 2016

 

Nous remontons de Chiloé pour rejoindre Puerto Montt et débuter la descente vers le sud, côté continent. Ici commence la Carretera Austral (ruta nacional 7), route mythique longeant la côte chilienne sur environ 1500 km entre l'océan Pacifique et la cordillère des Andes.

Les routes sont principalement des pistes et nous n'avançons pas très vite. D'autant plus que parfois il n'y a même plus de route et qu'il faut prendre des bacs pour traverser les bras de mer. Peu importe : c'est superbe et nous avons l'impression d'être libres comme l'air !

Nous n'avions pas prévu de nous arrêter à Hualaihue et voulions continuer plus au sud, mais il faut prendre un ferry pour poursuivre la route, et le prochain est à 9h le lendemain... Nous avons de la chance : le ferry ne passe que pendant l'été austral, nous avons donc bien choisi notre moment (précisons qu'initialement, nous devions passer en Patagonie en juillet, heureusement que nous avons changé nos plans...). Après un petit stress d'organisation (trouver le bureau d'information, trouver le guichet où acheter les billets, y'aura-t-il encore de la place sur le ferry ?...) nous sommes finalement contents de cette petite pause, et la perspective de cette petite balade en bateau à travers les fjords ne nous déplaît pas !

Nous trouvons un charmant camping, avec une douche bien chaude et un petit pot de miel offert par les jeunes propriétaires. Et 2 nouveaux amis pour la soirée !

 

Oui effectivement, le ferry ne va pas passer tout de suite...

Il se réfugiait avec nous parce qu'il y avait un petit chat qui n'arrêtait pas de l'embêter !

Inutile de vous dire que ma tentative de feu avec du bois humide n'a pas été concluante...

Cheveux propres + casserole de pâte au gruyère = bonheur !

Amanda #1 : Île de Chiloé

23 - 24 Octobre 2016

 

Ça y est, nous sommes partis. La maîtrise est progressive, nous y allons doucement mais sûrement. L'objectif est d'atteindre Punta Arenas le 5 Novembre, on a tout notre temps (enfin ça c'est ce qu'on pense en regardant la carte). En fait, on aurait potentiellement eu tout notre temps s'il y avait eu de l'asphalte sur les route, ou même s'il y avait eu de l'asphalte sur la moitié des routes... C'est ce qu'on va découvrir dès le premier jour de notre périple !

Bon mais on ne peut pas partir à l'aventure, et se plaindre dès qu'il y a un peu de cailloux... Donc pour l'heure nous nous rendons à Chiloé, deuxième plus grande île du Chili après la grande île de la Terre de Feu, qu'il partage avec l'Argentine. L'île est entourée de tout un tas de légendes, ce qui en fait une destination un peu mystérieuse. Elle est également connue pour ses nombreuses églises en bois (dont une dizaine classées au patrimoine mondial de l'UNESCO), et pour ses maisons colorées sur pilotis (les palafitos).

Environ 1 km après notre arrivée sur l'île, le bitume disparaît, pour laisser place à des pistes caillouteuses, ce qui ralentit fortement nos ardeurs. Nous nous contenterons d'aller jusqu'au centre de l'île et non jusqu'au bout comme nous avions prévu.

Ça se gâte encore un peu quand nous cherchons un endroit pour nous installer pour la nuit. Tout au long de notre road trip, nous allons utiliser une application qui recense les endroits propices au camping (sauvage ou non). Nous n'aurons pas trop le choix car manifestement ça n'est pas la haute saison et tous les campings que nous trouvons sont fermés. On se trouve donc un joli petit spot pour la nuit, au bord de l'eau.

 

Un copain pour faire la vaisselle

Le lendemain nous rejoignons le continent par une route moins cahoteuse. En passant, nous achetons une couverture car la nuit a été fraîche...

¡ Holà Amanda !

20 - 22 Octobre 2016

 

Nous quittons Villa La Angostura tôt le matin, pour rejoindre San Carlos de Bariloche où nous reprenons le bus vers le Chili, direction Puerto Varas où nous allons récupérer un van pour descendre la Patagonie pendant 15 jours.

Nous prenons 2 jours pour visiter Puerto Varas et se préparer pour le road trip, avant de rencontrer Amanda (c'est le p'tit nom de notre van) !

La commune a été construite pendant la colonisation allemande au XIXe siècle, ce qui transparaît encore dans son architecture, en particulier celle de l'église avec son toit rouge. La ville offre une vue imprenable sur le volcan Osorno, cône quasi parfait aux neiges éternelles, qui est un des volcans les plus actifs du pays (la dernière éruption date de 1869).

 

Le volcan Osorno, le plus actif du Chili

On va pas se laisser abattre...

Je profite d'un peu de Wifi pour avancer le blog, c'est pas pour ça que je n'aurai pas plus d'un an de retard au final...

Mmmm un bon plat de fruits de mer...surgelés...!

Avec Amanda, on ne passera pas inaperçu !

Et c'est parti pour 15 jours avec Amanda ! Un peu stressés au début mais on attendait ça depuis longtemps ! Direction le sud vers l'île de Chiloe !

La région des lacs #2 : San Martin de los Andes et Villa la Angostura

18 - 20 Octobre 2016

 

Nous sommes finalement restés un peu plus longtemps que prévu à Bariloche, ce qui nous laisse un peu moins de temps pour le nord de la région. La raison est principalement financière, San Martin et Villa la Angostura étant plus huppées et donc moins abordables. L'autre raison, c'est qu'on a quand même un peu traîné...

Nous prenons d'abord la direction de San Martin, la petite ville la plus au nord, pour revenir ensuite par Villa la Angostura avant de rejoindre Bariloche pour prendre le bus pour traverser la frontière et aller à Puerto Varas, au Chili.

 

Le premier jour, le temps est plus que menaçant, et nous découvrons San Martin en fin de journée sous une pluie torrentielle. Le soir au restaurant nous rencontrons un couple de retraités français, rouennais, qui vivent ici depuis une quinzaine d'années. Nous connaissons rapidement toute leur vie, lui est un ancien conseiller de Fabius et elle était propriétaire de plusieurs magasins de sport. Connaissant bien la région, il nous conseillent pour la suite de notre périple. Nous partageons une paëlla et ils nous invitent, sympas Guy et Françoise !

San Martin de Los Andes

Le lendemain nous partons encore un peu plus au nord autour du lac (attention prenez votre respiration) Huechulafquen, au sein du parc national Lanín. Nous croisons quelques gauchos, chevaux et oiseaux autochtones, sinon nous sommes seuls au monde !

L'après-midi, nous redescendons tranquillement jusqu'à Villa la Angostura où nous passerons 2 nuits. Le lendemain nous partons découvrir les alentours, vers Villa Traful, puis vers le parc national Los Arrayanes. Les paysages sont absolument splendides, le temps s'améliore et tout est paisible. Le bonheur !

 

En route vers Villa Traful :

 

Retour à Villa La Angostura, et parc national Los Arrayanes :

La région des lacs #1 : Bariloche

12 - 18 Octobre 2016

 

Changement de climat à l'arrivée à Bariloche : il fait froid et il pleut à torrent. Nous ressortons rapidos nos manteaux imperméables, qui étaient rangés depuis longtemps au fond de nos sacs ! Comme à chaque fois que nous arrivons quelque part, nous cherchons le bon bus, ce qui nous prend un certain temps. 

Nous finissons par trouver notre auberge, un peu à l'extérieur de la ville. Le Green House Hostel est une petite auberge calme, tenue par un skater du nom de Bryan, qui malgré cela est très sympa. Notre chambre est cosy et après un petit temps de repos nous allons faire des courses à la supérette du coin. Sur la route nous croisons déjà quelques spécimens d'oiseaux que nous n'avions encore jamais vu. Hormis les oiseaux, l'ambiance est radicalement différente de celle du nord du pays. Les visages sont plus européens, moins colorés, et l'ambiance "inca" est bien lointaine. Les paysages et l'architecture rappellent la Suisse (d'où le surnom de Suisse argentine) et c'est sûrement ce qui a plu aux criminels nazis qui sont venus se planquer ici après la guerre (ça et le fait qu'il y ait une importante population germanophone dans le coin). Autre ressemblance : les prix sont sensiblement plus élevés ici ! Je ne sais pas si c'est le surnom qui a entraîné cela ou l'inverse mais Bariloche est également connue pour ses chocolats... De là à tomber dans les stéréotypes et dire qu'on va trouver de l'emmental ou des couteaux suisses à chaque coin de rue, il n'y a qu'un pas !

Le programme est chargé car nous n'avons qu'une petite dizaine de jours pour explorer la ville ainsi que la région des lacs autour de San Martin de los Andes et de Villa La Angostura, à 1h30 de route d'ici. Il ne s'agit pas de traîner. Le premier jour est encore un peu maussade, et nous nous baladons dans la ville, le temps se prête bien à...une fondue savoyarde ! Evidemment nous achetons aussi des chocolats et une énorme glace (également très réputées en Argentine), il faut bien se plonger dans la culture locale !

 

C'est culturel on vous dit !!!


Après avoir emmagasiné l'équivalent en calories de 6 mois de repas chez Simon et Maud, il faut aller les dépenser. Paraît que c'est super en vélo dans le coin, et moi comme une gourde j'ai dit oui...

Nous prévoyons donc 2 tours de vélo "faciles" : le premier jour autour du Lago Perito Moreno en passant par Colonia Suiza (29 km), et le deuxième sur le Circuito Chico en passant par Llao Llao et Villa Tacul (38km...pas si "chico" que ça...).

J1 : Autour du lac

Encore un Toby

C'était pas tellement nous qui l'intéressions...

Colonia Suiza

Oui parce qu'en plus après les 30 bornes à vélo dans la montagne, on m'a forcé à monter en haut d'une colline...

Retour en disco bus !


J2 : Circuito Chico

L'hôtel Llao-Llao

Un arrayán, arbre précieux de la région, et dont il existe un parc protégé à Villa la Angostura

Si j'ai accepté tous ces efforts c'est bien parce qu'il y avait un milkshake au dulce de leche au bout...


La station de ski Cerro Catedral se trouve à quelques kilomètres de Bariloche, pas de chance elle a fermé la semaine avant notre arrivée avec le début du printemps. Nous allons y faire un tour tout de même. Le trajet en bus annonce l'ambiance : nous ne sommes que tous les deux... Et nous ne sommes pas beaucoup plus à l'arrivée à Cerro Catedral. C'est un village fantôme où seuls les immenses panneaux Coca-Cola, ceux des banques et des opérateurs téléphoniques sont restés. Il y a quelques personnes qui sont là comme nous, un peu perdus et errant dans cette atmosphère bizarre. Nous ne nous attardons pas plus et reprenons le bus en sens inverse.


Pour finir, grosse frayeur quand Benjamin part courir aux alentours de l'auberge mais se perd et ne sait plus comment retrouver son chemin. Il revient alors qu'il fait nuit, après que j'ai rameuté toute l'auberge et juste avant que l'on appelle la police, tout écorché par les ronces...

A Mendoza, ça sent le lilas

9 - 11 Octobre 2016

 

Après donc les 15h de bus, relativement confortables car les routes sont toutes droites, nous arrivons à Mendoza, une ville réputée agréable et qui nous sert d'étape avant de descendre vers Bariloche.

 

Presque toutes les rues sont bordées d'arbres, et nous y sommes au moment où les lilas sont en fleurs : ça sent bon ! La région est réputée pour ses vignobles et nombreux sont les touristes qui viennent ici pour ça.

Nous atterrissons dans une auberge de jeunesse sympa, où nous rencontrons un groupe de français avec qui nous passons quelques moments pendant les deux jours que nous avons. Au programme : dégustation, mais pas de vin, de liqueurs, avec entre autres Véro qui travaille à l'auberge.

Et en plus il y a des brunchs ici !

Parque General San Martín

Session dégustation, notre hôte dégustant très largement avec nous (et nous étions le dernier groupe de la journée...)

Gorilla Hostel

Après cette halte printanière, nous partons maintenant vers notre dernière étape en Amérique du sud : la Patagonie, où le temps promet d'être plus frais. Nous l'attendons tous les deux avec impatience, mais avant il faut à nouveau prendre un bus, cette fois pendant 20h jusqu'à San Carlos de Bariloche, dans la région des lacs.

En attendant Mendoza

3 - 8 Octobre 2016

 

Voilà, les parents ont rangé leurs clics et leurs clacs (et une partie des nôtres aussi...), et après un petit bisous à Evita nous les accompagnons au bus qui les ramène à l'aéroport. Un peu dans la précipitation, et finalement c'est tant mieux, pas trop le temps pour les larmes d'au revoir (quoi que, même en retard j'y arrive...).

Nous déménageons et partons dans le quartier de Palermo, plus populaire mais en cours de gentrification (avec son lot de petits cafés "concept", de boutiques de déco tendance, de bars jazzy et toute la faune qui va avec). Pour passer le temps et pour coller à l'image du quartier, Benjamin va se faire tatouer le bras ("mais ça fait un peu mal quand même !").

Lago Rosedal

Nous passons donc quelques jours ici, Benjamin un cellophane sur le bras et moi mi-malade mi-cafardeuse, avant de partir pour Mendoza, diamétralement opposée à Buenos Aires, de l'autre côté de la frontière face à Santiago du Chili, avant d'entamer la descente vers la Patagonie.

Bien sûr, l'avion est exclu en raison du prix, nous optons donc pour l'option bus, comme souvent. Très confortable et avec service à bord ce qui est appréciable (pas besoin de se nourrir de chips pendant 15h...), avec en bonus les petites animations pour faire passer le temps !

Uniquement pour vous faire rigoler, car sur le coup on n'a pas trop aimé : en partant pour la gare (donc vous imaginez bien nos gros sacs et tous les petits à côté...), on sent quelque chose nous tomber dessus. Une dame nous interpelle pour nous dire qu'il y a quelque chose sur nos sacs. En vrai baroudeurs, on ne nous la fait pas, on connaît bien cette technique : quelqu'un vous arrête dans la rue pour vous faire constater une tache sur vos affaires, et en profite pour vous voler vos sacs. On ne s'arrête donc pas, mais la dame insiste, tant pis nous continuons. Au bout de quelques secondes, on sent tout de même une odeur bizarre et à bien y réfléchir, on se souvient qu'un pigeon est passé juste au dessus, pile entre nous deux... Donc non, nous n'avons pas échappé à des voleurs de touristes grâce à notre ruse, nous avons juste été la cible d'un pigeon très mal intentionné mais fin tireur...juste avant les 15h de trajet...

Et c'est parti pour le petit bingo dans le bus !

Je souris parce que j'avais vraiment faim...

Une journée en Uruguay

2 Octobre 2016

 

Le temps d'une journée (pluvieuse...), nous passons en Uruguay, à 1h de ferry de Buenos Aires. La petite ville de Colonia del Sacramento est fort jolie malgré la pluie et constitue une retraite chic et au calme pour de nombreux porteños (les habitants de Buenos Aires).

 
 
 

Sur conseil de Jean-Guy, nous goûtons la spécialité de Colonia : le Chivito (si si c'est équilibré, il y a de la salade...)

Buenos Aires

30 Septembre - 3 Octobre 2016

 

Dernière étape en compagnie des parents : Buenos Aires. Encore un trajet en avion très pénible pour moi depuis Puerto Iguazu, malgré le fait que les trois autres n'aient rien ressenti de spécial...

Mais bref, 16 ans après la grosse déception d'un voyage scolaire annulé, nous voici enfin dans la capitale argentine !

Oui effectivement, vu comme ça on dirait pas que ça bougeait beaucoup...

Comme on s'y attendait après lecture des différents guides, la ville est très européenne. De prime abord nous pourrions nous trouver dans n'importe quelle grande ville occidentale. Sauf que : il y a le foot et le tango, les alfajores et le dulce de leche, Mafalda et le pape !

Nous nous dégourdissons les jambes le premier jour dans notre quartier de la Recoleta, un quartier résidentiel plutôt chic. Nous faisons un tour dans la librairie El Ateneo Grand Splendid, installée dans un ancien théâtre, à la recherche de guides et de cartes mais nous rentrons bredouilles. Tant pis, la librairie vaut tout de même le coup d'oeil !

Le lendemain, nous partons pour La Boca, célèbre quartier populaire de la capitale argentine. Ici, tout est question de foot, de tango et de petites boutiques de souvenirs ! Le quartier est effervescent : partout entre les maisons de bric et de broc en taules de toutes les couleurs, on trouve des vendeurs ambulants, des petites galeries d'art ou des danseurs de tango proposant de poser avec les touristes. C'est aussi le fief de l'équipe de foot des Boca Juniors, adulée par une grande partie des habitants de la capitale.

On en profite pour un petit Hangout avec Fanny et les enfants


L'après-midi, nous partons à la découverte d'un autre quartier de la ville : celui de San Telmo, le quartier historique qui accueille plusieurs marchés de brocanteurs. Papa est bien content que nous n'y allions pas un dimanche, le jour de le Feria de San Pedro Telmo, un immense marché aux puces, apparemment grouillant de foule...

Mais dans un premier temps : pause café (ou submarino : du lait chaud dans lequel on plonge une barre de chocolat...mmmmm !) dans un vieux bistrot du quartier

Il y a des références universelles...

C'est aussi dans ce quartier que se trouve la sculpture de la célèbre Mafalda (la photo n'est pas de nous tant elle était prise d'assaut au moment où nous y sommes passés !).


Le dimanche, nous passons de l'autre côté de la frontière, en Uruguay, pour visiter la petite ville de Colonia del Sacramento, qui fera l'objet d'un article à part entière.

De retour du côté argentin, nous nous offrons un super resto, pour lequel nous avons beaucoup de chance de trouver une table (pendant le repas, nous voyons la file d'attente dehors s'allonger de minutes en minutes, et les clients malchanceux se faire refouler...).

 

Un dernier petit tour dans la ville après avoir visité le cimetière (tout en simplicité...hum hum) de la Recoleta, où se trouve la tombe d'Eva Perón, encore vénérée par nombre d'argentins, et il est l'heure pour les parents de boucler leurs valises (agrémentées de "quelques" petites babioles à nous...).

La douche argentine

26 - 30 Septembre 2016

 

Aux antipodes des déserts rouges du Noroeste, direction les grandes eaux d'Iguazú. Au programme : les chutes sous toutes les coutures, la forêt tropicale, les oiseaux, les coatis et un hélicoptère.

Nous quittons Salta et son ambiance andine, pour Puerto Iguazú et sa chaleur humide, au croisement des trois frontières de l'Argentine, du Brésil et du Paraguay. La petite ville ne casse pas trois pattes à un canard mais l'attraction principale se suffit à elle-même, et suffit bien sûr aux affaires locales !

 
 

Pour visiter l'intégralité des chutes, nous comptons trois jours : un jour côté brésilien et deux jours côté argentin. 

Nous débutons par le côté brésilien. La visite principale ne prend qu'une demi journée, et nous passons notre tour pour la petite randonnée que nous voulions faire en plus, quand on nous demande à l'entrée environ 15 euros par personne pour faire 4km... Business is business ! L'après-midi, Maman parvient après une âpre négociation à nous faire faire un tour d'hélicoptère au dessus des chutes. Mon amour pour le domaine aérien n'aura finalement pas pu m'empêcher d'admirer la vue splendide sur cet énorme cratère vaporeux au milieu de la forêt tropicale. Tout le monde est ravi, on attendra demain pour critiquer le bruit que font tous ces passages d'hélicos au dessus de nos têtes... Avant de rentrer, nous passons visiter le parc des oiseaux, juste à côté des chutes.

Ici, ça mouille...

...la preuve !

Si seulement ça pouvait être partout comme ça...

La petite photo obligatoire

Préparation au décollage...

Au Parque das Aves

"Tiens, je vais m'installer là ça à l'air confortable"

Heuuu...t'es très bizarre toi !


Le deuxième jour nous explorons le côté argentin. Beaucoup plus étendu, nous avions prévu 2 jours mais une partie du parc est fermé (dont la randonnée la plus longue) pour cause de face à face récent touriste - jaguar... Du coup, il ne nous faut qu'une seule journée pour parcourir l'ensemble des sentiers autour des chutes. Nous avons même le temps de faire un tour de bâteau juste en dessous des chutes, pour une petite douche froide. Et de finir par la vertigineuse Garganta del Diablo !

Un martinet qui rentre au nid, sous les chutes

Pile au bon moment !

Voilà, c'est là qu'on va !

Voilà, on y est allé !

Les coatis sont partout, surtout à l'heure du pique-nique !

La Garganta del Diablo

Pas de serpent à l'horizon, juste des coatis, des papillons, des cormorans et des tortues


Notre troisième jour étant maintenant libre, nous parcourons la petite ville jusqu'au hito de las tres fronteras (la borne des trois frontières entre Brésil, Paraguay et Argentine) et visitons le Jardin de los picaflores, un minuscule jardinet où les colibris sont attirés par des distributeurs d'eau sucrée (en plastique, pas du plus bel effet). 

Road Trip dans le désert argentin

22 - 25 Septembre 2016

 

NB : j'espère que vous avez un peu de temps devant vous !

Après une (difficile) nuit à l'hôtel à Salta, Jean-Guy passe nous chercher. Il sera notre guide pour les quatre prochains jours, à travers le désert au sud-ouest de la ville. Nous ne nous sommes occupés de rien, ce sont les parents qui nous ont organisé cette excursion : les vacances dans les vacances ! Le courant passe bien, Jean-Guy est très sympa, très bavard et a l'accent de Toulouse. 

Au programme : pistes poussiéreuses, nids de poule, volcans, salars, déserts martiens, vallées lunaires et champs de pierres ponce. Nous ne sommes pas très loin à vol d'oiseau de San Pedro de Atacama au Chili, mais cette courte distance suffit à modifier les paysages, et nous découvrons de nouveaux spectacles que l'on n'imaginait même pas.

Nous débutons la première journée par la valle Calchaquiès et la cuesta del obispo. Petite pause en haut pour admirer la vue et acheter du fromage et du saucisson de lama ! Nous redescendons ensuite vers le parc national Los Cardones (les cactus) avant un super déjeuner dans une hacienda. L'après-midi nous nous dirigeons vers Cafayate en passant par la Quebrada de las flechas puis par les nombreux vignobles autour de la petite ville. Soirée idéale pour moi : shopping et empanadas ! Youpiiii !

La cuesta del obispo

Pas vraiment l'incarnation de la chaleur humaine, mais c'était bon !

Une moto... solaire ! Oui oui !

La Recta Tin Tin : une route parfaitement rectiligne de 18km, qui traverse le parc national Los Cardones

Nous passons par un village de tisserands, utilisant la laine d'alpaga et de vigogne pour fabriquer ces étoles

Ici tout est fait main, même le métier à tisser

Pause déjeuner à Molinos, dans l'ancienne maison du gouverneur reconvertie en super resto !

A mon avis, y'avait un p'tit oiseau à regarder par ici

Nous traversons les prestigieux domaines viticoles de la région de Cafayate.

Il a du falloir un gros coup de vent pour arriver à ça !

La Quebrada de las flechas

Arrivée à Cafayate pour la soirée

AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH !!!


Le lendemain, nous reprenons la route pour rejoindre El Peñon le soir. Encore une fois des paysages surréalistes s'offrent à nous. Avec en fin de journée l'incroyable champ de pierres ponces sculpté par le vent.

Campo Piedra Pomez (champ de pierres ponce)

 

La chambre d'hôtes à El Peñon, construite en adobe

 

Les restes d'un âne pas loin du gîte... Manque plus que la musique d'Ennio Morricone et le petit buisson qui roule...


Le troisième jour, nous poursuivons la route en direction de Tolar Grande, qui n'a de Grande que le nom (120 habitants)... Nous passons par Antofagasta faire le plein d'essence puis par le salar d'Antofalla, au pied du volcan du même nom. Avant d'arriver à Tolar Grande, il faut traverser le plus grand salar d'Argentine : le salar d'Arizaro. Avant d'aller nous installer à l'auberge, nous passons voir les Ojos de mar, deux lagunes turquoises en plein milieu de ce désert rougeoyant, à deux pas du village. 

La "station service" nous rappelle notre passage dans le désert de la Guajira en Colombie...

Le salar d'Antofalla

Et pour vous, le crocodile, il a la tête par où ?

A la recherche de petits cailloux...

Le cono de Arita, au milieu du salar d'Arizaro

Ojos de mar

Partie de foot à Tolar Grande

L'auberge dans laquelle nous logeons ce soir est plus que rustique...

Vue sur Tolar Grande depuis le chemin de croix

La gare a été abandonnée suite à la fermeture de la mine

Les habitants ont trouvé une utilité aux traverses restées là...


Dernier jour en 4x4 ! Nous partons de Tolar Grande pour se rendre au Desierto del diablo : une immense étendue rouge entourée de monticules aux formes étranges. Nous poursuivons la route jusqu'au viaduc de Polvorilla, le terminus du "train des nuages", attraction touristique partant de Salta (on ne sait pas trop pourquoi ça s'appelle comme ça vue la couleur du ciel...). Nous rejoignons la route bitumée à San Antonio de los Cobres avant de retourner à Salta pour notre dernière nuit dans la région.

Il y a des gares et des petits villages abandonnés tout au long de la route

Déjeuner à San Antonio de los Cobres, où nous rejoignons la civilisation urbaine !

Jean-Guy

Le Bloomers, notre dernier hôtel à Salta, où nous avons été accueillis par une jeune française, fille d'une infirmière de Petit-Couronne que Maman connaissait...